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    Employés...pour tuer !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Retour sur seize de ces grandes figures du septième art. Qui sont employées... pour tuer ! Votez pour votre tueur à gages préféré !

    Tok dans "Fulltime Killer"

    CTV International

    Il était une fois un deux tueurs...

    O est un tueur professionnel solitaire. Il est réputé être le meilleur. Personne ne connaît son visage. Il limite au minimum ses contacts avec le monde extérieur. Tok, lui, est un tueur à gages extraverti. Il transforme les meurtres qu'il commet en véritables spectacles. Il aime son métier. Son seul but : devenir le meilleur. Son unique obstacle : O. Le seul moyen : affronter O et mettre fin à son existence. Mais Tok doit d'abord débusquer O...

    La petite histoire

    Avec Fulltime Killer de Johnnie To, ce n'est pas un mais deux tueurs à gages pour le prix d'un. "O" et Tok, des personnages tout à la fois hyperréalistes et romantiques, deux styles différents, l'un extraverti, l'autre plus taciturne, qui se livrent à un génial jeu du chat et de la souris devant la caméra du cinéaste hong-kongais. Ca donne quoi à l'arrivée ? Un film hybride, parodique du genre et film dramatique, nerveux et violent. Une bonne claque. Si vous n'avez jamais vu le film, c'est le moment de vous y mettre !

    Le saviez-vous ?

    "Je ne travaille jamais avec un long story board sauf pour les scènes comprenant des effets spéciaux. J'ai pour habitude de concevoir mes plans dans ma tête et de les mettre en place sur le plateau. Pour moi, la manière dont vous choisissez les plans et les axes va déterminer le style du film. J'apprécie beaucoup les mouvements de caméra et dans ce film, ils m'ont aider à déconnecter celui-ci de sa réalité et de la violence qu'il dépeint. Surtout lorsque je filmais le personnage d'Andy Lau parce qu'il tue comme s'il était un danseur" explique Johnnie To. Et d'ajouter : "le film représente un univers fantasmé, détaché de la réalité. Les tueurs dans ce film ne sont pas réels et qui plus est, la façon dont ils éxécutent leurs contrats l'est encore moins. C'est également pour cette raison que j'ai voulu une image fortement contrastée et des codes couleurs très marqués à l'écran".

     

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