Jackie Cogan dans "Cogan : Killing Them Softly"
Il était une fois un tueur...
Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère…
La petite histoire
Troisième film d'Andrew Dominik après l'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Cogan : Killing Them Softly est l'adaptation du roman L'Art et la manière paru en 1974 et écrit par George V. Higgins, surnommé "le Balzac des bas-fonds de Boston". Pour le cinéaste, Cogan : Killing Them Softly trouve ses origines dans l'accueil plutôt réservé de son précédent film : "(...) le film est né de l’expérience de L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford qui (...) n’a pas du tout fonctionné commercialement aux États-Unis. Pour Cogan : Killing Them Softly, il y avait donc indéniablement l’envie d’exprimer une certaine forme d’amertume vis-à-vis de la façon dont les choses s’étaient passées sur ce film. Voilà pourquoi c’est un film qui parle d’argent", explique-t-il.
Le saviez-vous ?
Pour concevoir son film, Andrew Dominik s'est inspiré à la fois de littérature et de cinéma : "(...) j’ai pensé à "Red Alert", le livre qui a inspiré Point limite, un drame méritant mais oubliable sur un accident nucléaire, et Docteur Folamour, qui traitait exactement du même sujet mais sur le mode de la comédie".