De quoi ça parle ?
À New York, dans les années 1960, l’inspecteur Terry Muldoon fait partie de la brigade des mœurs, appelée "Public Morals Division" et chargée d’enquêter sur les différents vices qui gangrènent la ville, allant de la prostitution au trafic de drogue. Une unité qui, bien souvent, voit ses officiers hésiter entre faire appliquer la loi ou se laisser corrompre pour fermer les yeux. Mais alors que le quartier de Hell’s Kitchen, au sein duquel il a grandi, devient le théâtre d’une guerre sans merci entre deux clans de la mafia irlando-américaine, Muldoon est décidé à remettre de l’ordre jusque dans les recoins les plus sombres de la Grosse Pomme, afin de pouvoir élever ses fils dans un environnement sûr. Une tâche difficile, surtout quand la différence entre le Bien et le Mal paraît si ténue.
Portrait d'une police corrompue signé Edward Burns
Nouveauté de cette fin d’été sur la chaîne TNT, Public Morals offre une vision tout sauf idyllique du New York de l'époque, où l’ordre et la morale ne vont pas forcément de pair. Aux commandes de la série, le comédien, scénariste, et réalisateur Edward Burns, vu notamment dans Petits mensonges entre frères et Il faut sauver le soldat Ryan, prouve qu’il est un vrai touche-à-tout. En effet, en plus de s’atteler à l’écriture de plusieurs épisodes et de réaliser le pilote, il tient le rôle principal de Terry Muldoon, un flic qui tente, à sa manière, de faire régner la justice tout en jonglant avec sa vie de famille. À ses côtés, Michael Rapaport (Prison Break), Ruben Santiago-Hudson (Castle), Lyndon Smith (90210), ou encore Neal McDonough (Desperate Housewives), présent de manière récurrente dans la peau d'un dangereux mafieux, viennent compléter la distribution des 10 épisodes de cette première saison. Un casting solide, donc, pour un drama à l’ambiance accrocheuse, ayant fait le choix bienvenu de s’éloigner de la formule "meurtre de la semaine", chère à la plupart des séries policières, au profit d’intrigues entrecroisées, qui prennent le temps de s'installer. Les amateurs de cop shows complexes, foisonnant de flics antihéros, à la The Shield, devraient sans nul doute y trouver leur compte.
Les officiers corrompus de Public Morals font la loi outre-Atlantique à partir de ce mardi 25 août.