La Cité de la Peur (1994)
De quoi ça parle ?
Odile Deray, attachée de presse, vient au Festival de Cannes pour présenter le film "Red is Dead". Malheureusement, celui-ci est d'une telle faiblesse que personne ne souhaite en faire l'écho. Mais lorsque les projectionnistes du long-métrage en question meurent chacun leur tour dans d'étranges circonstances, "Red is dead" bénéficie d'une incroyable publicité. Serge Karamazov est alors chargé de protéger le nouveau projectionniste du film...
Pourquoi faut-il le voir ?
Truffé de clins d'oeil cinématographiques hilarants, dont seuls les Nuls ont le secret -ils sont et resteront inimitables- La Cité de la Peur est le royaume de l'absurde, du deuxième voire troisième degré, tout y est réjouissant car atypique et inventif, même quand certaines blagues tombent un peu à l'eau et qu'on a plus l'impression d'assister à une suite de sketchs qu'à un véritable film au scénario solide et cohérent. La sympathie pour le trio n'y est probablement pas étrangère.
Ce fut un beau succès en salles, mais il a beaucoup divisé et divise encore aujourd'hui. C'est une curiosité, parfois lourdingue, certes, mais qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour savoir de quel côté se ranger !
Le saviez-vous ?
Le générique de fin contient une multitude de clins d’œil. Par exemple, les alias des superhéros américains Spiderman et Batman, Peter Parker et Bruce Wayne, sont inscrits aux côtés de ceux des acteurs du film. Sont également cités et remerciés les acteurs qui ont « accepté de mourir pour le film », comme Tchéky Karyo, Jean -Pierre Bacri, Daniel Gélin et Eddy Mitchell. Le générique signale également la présence d’un certain « Tom Crouze » sur le tournage, mais qui aurait été coupé au montage…
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