Dirty Dancing (1987)
Splendor Films
De quoi ça parle ?
Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu'au jour où elle découvre qu'un groupe d'animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c'est le début de l'émancipation grâce au "dirty dancing", cette danse ultra-sensuelle, et la rencontre avec Johnny Castel, le professeur de danse.
Pourquoi faut-il le voir ?
Dirty Dancing est au panthéon de ces histoires d'amour qui ont fait rêver de nombreux romantiques, épris des fameux ressorts du genre : choc des cultures entre deux héros que tout sépare, héroïne introvertie révélée à elle-même (car de plus en plus sexy !), beau ténébreux sauvage au coeur peu à peu ramolli, scène d'amour torride et idylle menacée.
Ajoutez à cela de la danse et pas n'importe laquelle : lascives, cultissimes, inégalées, les chorégraphies et la bande son du film portent les sentiments des deux héros, admirables et admirés par toute une génération de spectateurs, tous public confondus.
N'écoutez donc surtout pas ceux qui vous parlent des dialogues niais : "On ne laisse pas Bébé dans un coin", ni Dirty Dancing. Même avec le temps, l'adage reste vrai.
Le saviez-vous ?
Avant de se retrouver à l’affiche de Dirty Dancing, Jennifer Grey et Patrick Swayze ont joué ensemble en 1984 dans L'Aube rouge de John Milius. Gardant un très mauvais souvenir de son partenaire, l'actrice n'était pas ravie à l'idée de le retrouver. La rumeur dit que les débuts sur le tournage ont été difficiles, Patrick bosseur acharné plutôt "carré", ne supportant en fait pas les caprices de "Bébé", sa superficialité et sa déconcentration lors de leurs scènes enlacées.
La scène au cours de laquelle l'héroïne enchaine les fous rires lorsqu'il glisse sa main le long de son bras n'est pas feinte, l'acteur étant en outre sincèrement agacé. Par la magie du montage (et de la sauvegarde des loupés), l'instant (culte!) a pu être gardé.
A film culte, baiser mythique. Souvenez-vous !
