L'angélique mais pas que...

Dans "Marie Heurtin"

Je ne trouve pas que mon héroïne soit angélique, elle est dure, obstinée...

"Ariana Rivoire, c'était vraiment quelqu'un d'exceptionnel, une actrice incroyable. Vous voyez ce regard... On a vraiment l'impression qu'elle est aveugle. C'est une jeune fille sourde qui n'avait jamais joué, jamais pris de cours de théâtre. Elle est hallucinante, on s'est vraiment attachée l'une à l'autre. J'ai eu une très bonne idée en amont, je peux le dire pour une fois, celle d'apprendre la langue des signes en amont pour ma relation avec elle. On ne peut pas prétendre à une relation fusionnelle dans le film et ne pas pouvoir communiquer ainsi, se dire des secrets. C'est ce qu'on a fait sur le plateau et j'ai adoré ça ! Je ne trouve pas que mon héroïne soit angélique, pas que en tous cas ! Elle est dure, obstinée, ne laisse jamais tranquille la môme. Elle la retire de son univers, de ses repères. C'est de la torture à un certain moment. J'ai aimé ça!"

On a tous rencontré dans notre vie quelqu'un qui a vu en nous des possibilités qu'on ne soupçonnait pas...

"Je n'ai jamais pensé jouer une bonne soeur, pas du tout. Mais plutôt une éducatrice. On a tous rencontré dans notre vie quelqu'un qui nous a dit "Je pense que tu peux le faire". Zabou l'a fait pour moi. Et quand vous avez la chance de croiser sur votre chemin des gens qui voient en vous des possibilités que vous ne soupçonniez même pas, qui vous tirent vers le haut avec leur confiance... Ces regards-là posés sur vous... c'est ce qu'exprime cette histoire, c'est le rôle de cette femme. Révéler tout ce qu'on est capable de faire lorsqu'on vous fait confiance."

Le défi "Marie Heurtin"