Colère
Yoann Sardet : Les super-héros - "Il y a eu la trilogie de Nolan, il y a eu Incassable, il y a eu quelques Marvel, il y a eu (un peu) Sam Raimi... Depuis, les productions super-héroïques, pourtant fers de lance du box-office mondial, transforment ce néo sous-genre en feuilleton interminable aux enjeux scénaristiques infantilisants et à la surenchère lassante. Des enjeux dramatiques à hauteur d'homme, de vrais personnages, des prises de risques : proposez-nous du vrai cinéma.S'il vous plaît. Sous peine de tuer vous-mêmes votre poule aux œufs d'or."
Laurent Schenck : The Mentalist - "Je ne comprends pas l’engouement pour cette série. Les épisodes se ressemblent tous et le fil rouge est beaucoup trop en retrait. Mais le plus fort reste le héros, qui a toujours une longueur d’avance sur tout le monde. Du coup, difficile de le prendre au sérieux...."
Laetitia Ratane : "L'épisode 21 de la saison 11 de Grey's Anatomy. Injuste, cruel, absurde et même ironique lorsqu'on connaît bien la série et le destin de chaque personnage. Shonda Rhimes dont j'aime les intrigues et admire le talent, est allée trop loin. Je n'en dis pas plus pour éviter d'éveiller la colère (justement !) de ceux qui me lisent mais la mienne est et restera immense."
Raphaëlle Raux-Moreau : Scooby Doo - "Un scandale !"
Thomas Imbert : spoiler: "La Sorcière Rouge dans Game of Thrones. Surtout dernièrement. Sa mort se devra d’être longue et douloureuse pour me calmer les nerfs."
Maximilien Pierrette : Le Rôle de ma vie - "Pas le film en lui-même, l’un de mes gros coups de cœur de 2014. Ni l’interview de Zach Braff, que je rêvais de rencontrer depuis Garden State et Scrubs. Non, la colère, c’est ce moment où il t’explique que personne ne voulait financer son film, à moins de se laisser dicter quoi faire par les studios. Quand tu vois l’argent gaspillé dans certaines daubes, alors que Le Rôle de ma vie n’a coûté que 6 millions de dollars, ça te fout un peu en rogne. Beaucoup même."
Brigitte Baronnet : "La fin de Titanic. Elle aurait bien sûr pu figurer dans la scène qui me rend triste. Mais finalement c’est presque la colère qui l’emporte, de se sentir impuissant devant la fatalité !"
Corentin Palanchini : Flight - "Je suis en colère pour la scène finale, rédemption absolue du personnage principal, uniquement destinée à tenter de gagner un Oscar du meilleur acteur. Le film est parfait pendant 2h10 et la scène finale vient gâcher cet excellent drame de Robert Zemeckis. Oui, ça suffit à me mettre hors de moi !"
Clément Cuyer : "C'est cette scène, dans les comédies romantiques, où les deux amoureux vont enfin se retrouver mais, oh non, se croisent juste à quelques mètres et repartent chacun dans une direction opposée. Mais si, vous la voyez bien, cette scène énervante qu'on voit tout le temps et qui, pourtant, nous met toujours un petit peu en colère, au fond de nous..."
Gauthier Jurgensen : "Tous les films en found footage : le fameux prétexte à faire des films n’importe comment, sans s’occuper de la mise en scène."
On a posé la même question aux doubleurs de "Vice Versa"...