Coraline
Le générique de Coraline signé Henry Selick, est à l'image du reste du film : formidable, et cauchemardesque au possible. Au lieu d'assister à l'assemblage d'une poupée, c'est au contraire tout le chemin inverse qui est montré. Découpée, décousue, vidée / éviscérée par une main de métal à l'aide d'outils qui ressemblent davantage à des instruments de torture. Selick voulait d'ailleurs que ces outils rappellent de macabres instruments de chirurgie comme dans les films d'épouvante. En fait, cette poupée réduite à néant n'est autre que le précédent enfant emprisonné par la mère maléfique de "l'autre monde" dans le film. Glaçant.