Alien
Le silence assourdissant de l'espace, infini, à peine relevé par le score de Jerry Goldsmith. Et le titre du film qui apparait à partir du centre, lentement, progressivement, qui renforce brillamment le côté anxiogène de ce générique, réalisé par le vétéran Richard Greenberg. C'est à lui que l'on doit notamment le générique de Superman, un an auparavant.
"Ce générique est né sur l'idée qu'il fallait quelque chose de perturbant pour le public. C'est perturbant pour les gens de voir apparaître ces lettres, petit à petit. Nous voulions créer de la tension au fur et à mesure que les lettres apparaissent, qui semblent être très mécaniques. Nous voulions aussi un peu casser les codes avec ce lettrage sans sérif très espacé, ce qui n'avait jamais été expérimenté jusqu'alors. Quand toutes les lettres finissent par former un mot, je pense que les gens n'étaient pas préparés à le lire comme un titre de film, en raison de cet espacement entre les lettres".