Et pour quelques dollars de plus
Un paysage désertique brûlé par le soleil. Au loin, un homme, chevauchant paisiblement sa monture, siffle tranquillement. Un bruit de chargeur de fusil qui claque. Le coup part et touche au but : l'homme s'écroule au sol. Et alors que se met à retentir la fabuleuse musique d'Ennio Morricone, les crédits de la séquence d'ouverture se mettent à jouer avec elle, synchronisés, comme autant de cibles pour notre as de la gâchette qui tire dessus, toujours en hors champ.
Un fantastique générique pour le second film de la trilogie du dollar signé Sergio Leone. A la barre de cette séquence, tout comme celles des deux autres films : le grand designer Iginio Lardani, qui les composa d'ailleurs... Chez lui ! Bien qu'unique dans son design et nettement plus animé, le lettrage de Et pour quelques dollars de plus est inspiré du travail qu'effectua Saul Bass pour la Mort aux trousses d'Hitchcock en 1959.