En bref
- Titre : Love
- Réalisateur : Gaspar Noé
- Date de sortie : 15 juillet 2015
- Sélection : Hors-compétition
De quoi ça parle ?
Un 1er janvier au matin, le téléphone sonne. Murphy, 25 ans, se réveille entouré de sa jeune femme et de son enfant de deux ans. Il écoute son répondeur. Sur le message, la mère d'Electra lui demande, très inquiète, s'il n'a pas eu de nouvelle de sa fille disparue depuis longtemps. Elle craint qu'il lui soit arrivé un accident grave. Au cours d'une longue journée pluvieuse, Murphy va se retrouver seul dans son appartement à se remémorer sa plus grande histoire d'amour, deux ans avec Electra. Une passion contenant toutes sortes de promesses, de jeux, d'excès et d'erreurs...
La revue de presse
- Libération / Clément Ghys : "Surtout, ce que Noé dessine, c'est un grand plongeon dans l'absence de l'être aimé. Il veut montrer du cul, il y en a, et beaucoup, mais ce n'est pas excitant. Le film, qui a quelques superbes moments de réalisation avec une 3D fluide et une grammaire très simple, émeut et intrigue (...)" Voir la critique complète
- CinemaTeaser / Renan Cros : "Love n’est pas un film provoc, Love n’est pas le film trash tant espéré par ceux qui voulaient s’offusquer tout en se rinçant l’œil. Non, Love n’est rien d’autre qu’une puissante et saisissante expérience de mélancolie ultime. C’est un film trip, comme tous les Noé." Voir la critique complète
- Hollywood Reporter / Leslie Felperin : "Love se perd dans les limbes d'un film mêlant aspirations novices de romance et un besoin de choquer" Voir la critique complète
- 20 Minutes / Stéphane Leblanc : "Love n’est rien d’autre qu’un mélodrame sentimental et impudique, un film où les scènes de sexe ont le bon ton de ressembler, très honnêtement, à ce qui se fait habituellement hors du champ des caméras." Voir la critique complète
- Le Point / Thomas Malher : "Si ce n’est une mise en perspective d’une éjaculation, l’intérêt de la 3D demeure assez limité. Après deux heures de dialogues peu inspirés, on a la confirmation que si Love est impudique, c’est avant tout pour son déballage de sentimentalisme (on invite Gaspard Noé à aller voir le Carol de Todd Haynes). (...) La révolution sexuelle en 3D n’a pas eu lieu." Voir la critique complète
Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac' !
Annoncé comme un film porno en 3D, Love se révèle en fait une histoire d'amour, belle, triste, attachante. Qui aurait dit que le sulfureux cinéaste, qui avait fait scandale sur la Croisette avec Irréversible, allait émouvoir pour son grand retour à Cannes ?
- Alors bien sûr, dans Love, il y a du sexe. Mais c'est la plupart du temps du sexe émouvant, jamais gratuit, avec des scènes qui viennent toujours servir le scénario.
La musique du film se fond à merveille avec les scènes. Voir notamment cette longue plainte blues sur l'extrait du plan à trois récemment dévoilé... Mais
- La 3D, immersive, fonctionne bien. Et permet à Gaspar Noé de s'amuser comme un petit fou, avec notamment une scène déjà culte dont nous reparlerons vite...
