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    Cannes 2015 : Trois souvenirs de ma jeunesse "emporte tout sur son passage" selon la presse

    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, "Trois souvenirs de ma jeunesse" a enchanté la presse qui salue, entre autres, la sublime interprétation. Focus sur le nouveau film d'Arnaud Desplechin.

    En bref

    De quoi ça parle ?

    Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient… De son enfance à Roubaix… Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient… De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… De ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Behanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le cœur de sa vie. Doucement, "un cœur fanatique".

    La revue de presse

    • Isabelle Regnier / Le Monde : "Malgré quelques saillies qui réactivent la cruauté qui a toujours innervé son cinéma, Desplechin signe ici son film le plus apaisé. La croyance sereine qu’il affirme dans un art ouvert sur le monde, et une humanité qui serait à la fois jouet du destin et libre d’y écrire sa propre histoire, s’enracine dans une époque engloutie. Cette continuité revendiquée entre hier et aujourd’hui est justement ce qui donne tant envie de s’y accrocher." Voir la critique complète
    • Renan Cros / Cinema Teaser : "Mutant selon les genres, du teen movie au mélodrame, le récit serpente et chaloupe entre les formes et les fantômes, emportant tout sur son passage. Habitée par une jeune génération d’acteurs tous absolument parfaits et bluffants, cette « Recherche du temps perdu » par Desplechin a l’élégance de n’être jamais passéiste. Juste fascinée, entre fièvre, naïveté et grandiloquence, par les histoires qui font de nous ce que nous sommes." Voir la critique complète
    • Gaël Golhen / Première : "Comme Ulysse chez le Cyclope, ce que dit Desplechin, c’est que son alter ego est « Personne » ; et qu’il doit entendre sa propre histoire de la bouche d’un autre pour reconquérir son identité, comme le cinéaste doit emprunter les genres (l’espionnage, le roman épistolaire, le film d’horreur) pour créer son film. C’est ce doute existentiel, cette idée moderne de la reconquête qui, dans un geste d’amour-haine, lui fait réécrire l’histoire de sa famille et de la civilisation". Voir la critique complète
    • Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : "Qu'il s'agisse de Mathieu Amalric - qui est en déjà à sa 6e collaboration avec Desplechin - ou des jeunes comédiens débutants, tous les acteurs du film prennent totalement possession de leurs personnages. Même le vétéran André Dussolier, qui joue ici un haut-fonctionnaire du gouvernement français, est complètement investi. Mais les véritables stars du film, ce sont sans aucun doute Lou Roy-Lecollinet et son partenaire Quentin Dolmaire." Voir la critique complète
    • Justin Chang / Variety : "Si le résultat ne possède pas l'éloquence folle de "Comment je me suis disputé" ou l'audace des expérimentations récentes du cinéaste, la mise en scène est d'une fluidité rare, traversée de résonances émotionnelles sans précédent dans l'œuvre de Desplechin. "Trois souvenirs de ma jeunesse" devrait être chaleureusement accueilli par les adeptes du cinéaste et par la critique internationale." Voir la critique complète

    Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac' !

    • Film somme et proposition de cinéma inédite, Trois souvenirs fait partie des meilleurs films d'Arnaud Desplechin. Tout simplement.
    • Censé raconter la jeunesse de Paul Dédalus et la genèse de son histoire d'amour avec Esther (deux personnages apparus précédemment dans Comment je me suis disputé), ce film est pourtant un exemple parfait de "faux prequel" !
    • Pour découvrir les deux jeunes comédiens Quentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet. Désarmants de naturel cinématographique, flamboyants, charmants, subtils et d'une précision de jeu ahurissante, ils sont deux révélations de cette quinzaine.
    • Parce que Paul Dédalus, entité fétiche du duo Desplechin / Amalric, devient plus mystérieux encore et, surtout, confirme qu'il est un vrai personnage de cinéma.
    • Pour la fulgurance troublante de l'écriture de Desplechin. Certains dialogues et quelques passages de la voix off sont d'une beauté indescriptible.
    • Parce que de ce film se dégage une sensation - non fabriquée - d'intense jeunesse. L'énergie, l'extravagance et les excès de cet âge y sont imprimés sur l'écran. Et il donne envie d'aimer. Follement.
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