La plus précoce : Nellie Oleson
Petite peste...
On a pu se laisser tromper deux secondes par son regard bleu clair et ses blondes anglaises. Puis on a entendu sa voix... Peste de notre enfance, Nellie Oleson est l'ennemie jurée de Laura Ingalls, qui dès ses premiers mots et faits nous enseigne ce que méchancetés et caprices veulent dire. Directement entrée à ce titre dans la cour des grands, elle nous a dignement, tout au long des années, agacés par sa vanité, ses jalousies, ses pleurnicheries et petites manipulations.
...plutôt distrayante
Aux côtés de sa mentor de mère, Nellie a surtout su nous faire sourire et nous distraire de l'angélisme ambiant de La Petite maison dans la prairie, série familiale culte certes mais très (trop?) sage. A noter cependant qu'avec le temps, elle-même s'est assagie, devenant à l'âge adulte étonnament douce et gentille. Dommage, elle avait du potentiel...
Ce qui lui manque pour être la connasse parfaite ?
La franchise blessante, audace qui vient souvent avec l'âge.
"C'est toi que je préfère, tu es méchante, c'est drôle, me disaient certains fans..."