Terminator 2 (1991)
Un endosquelette construit à partir d’un alliage de titane et de tungstène recouvert de véritables tissus charnels, et une capacité à imiter la voix de n’importe quel être humain : voilà ce qui permet à n’importe quel T-800 de se faire passer pour un être humain.
Physiquement, en tout cas. Car aussi ressemblant soient-ils, les Terminator restent indéfectiblement des machines
A moins que…
A moins qu’au contact du jeune garçon qu’il est chargé de protéger, l’un d’entre eux n’apprenne à devenir un tout petit peu plus humain. C’est ainsi qu’entre deux phrases débitées sur un ton d’ordinateur, le T-800 de John Connor parviendra (non sans mal) à s’extirper une sorte de sourire.
Si l’on repense en plus au dernier geste de la machine, à la fin du film, on est en droit d’imaginer que peut-être, il a fini par développer un semblant d’émotion humaine auprès de l’enfant. Sauf bien sûr s’il n’a fait que suivre son programme, comme pourrait en témoigner sa réaction face aux larmes de John : "Je sais maintenant pourquoi vous pleurez, mais c’est quelque chose que je ne pourrai jamais faire."
Le débat est lancé.
L' adieu du T-800... Souvenez-vous...