Paul W.S Anderson et Paul Thomas Anderson
Pourquoi les confond-t-on ?
Outre des prénoms, des noms et un métier similaire (ce qui fait déjà beaucoup !), ces deux metteurs en scène se sont fait remarquer à peu près en même temps. L'un en 1995 avec l'adaptation du jeu vidéo Mortal Kombat, qui a rapporté plus de 150 millions de dollars sur le marché mondial ; l'autre en 1997 avec la plongée dans l'univers de la pornographie Boogie Nights, nommé aux Oscars et apprécié par la critique et le public. Ajoutée à cet imbroglio temporel, une rumeur qui a quelque temps attribué la paternité de Boogie Nights à un certain Paul Thomas, icône du cinéma porno américaine.
Comment faire la distinction ?
Ils ne boxent pas dans la même catégorie tout simplement. L'Américain Paul Thomas s'installe dans le cinéma d'auteur indépendant personnel et éclectique, du polar (Hard Eight) à la fresque (There Will Be Blood) en passant par le drame choral (Magnolia). Le Britannique Paul W.S s'illustre essentiellement dans l'univers grand public du jeu vidéo (Resident Evil) et de la science fiction (AVP: Alien vs. Predator) en passant par l'adaptation littéraire (Les Trois Mousquetaires). En un mot, PTA visite et crée, PWSA revisite et fait.
A noter que dans le "gang" Anderson (et assimilés), on trouve également les cinéastes Wes Anderson (l'un des piliers du cinéma indépendant US) et Roy Andersson (grand nom du cinéma suédois et auteur de Chansons du deuxième étage).
Faiseur versus...
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