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    Bienvenue en 1986 !

    A l'occasion de la sortie de "Bis" qui propulse Kad Merad et Franck Dubosc en 1986, retour sur ce qu'il ne fallait pas louper de l'année 1986 au cinéma... et ailleurs. Réglez la machine, appuyez sur le bouton et... accrochez-vous !

    1986 côté comédie

    L'humour est à l'honneur avec l'équipe du Splendid qui se scinde en sous-groupe, et dont chaque membre trouve peu à peu son style personnel. C'est également les débuts de John Carpenter en tant que réalisateur de comédie, et du retour d'un duo qui a marqué les années 80 grâce à Francis Veber.

    Après La Chèvre et Les Compères, Pierre Richard et Gérard Depardieu sont à nouveau réunis sous la houlette de Francis Veber pour Les Fugitifs. Un raté cambriole une banque de façon assez désastreuse et prend la fuite avec un otage. Il ignore que son prisonnier est Jean Lucas, un ancien truand qui sort de prison le jour même. Sur son thème récurrent de deux hommes obligés de s’allier alors que tout les oppose, Francis Veber tisse une comédie touchante. En effet, le personnage de François Pignon a une petite fille, muette depuis la mort de sa mère, qui risque d’être placée à l’assistance à cause des bévues de son père. Le film est une très bonne comédie, et le numéro hilarant de Jean Carmet lui vaudra une nomination aux César 1987.

    Avec Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin, le réalisateur John Carpenter, jusqu’ici cantonné au genre horrifique avec Halloween ou encore The Thing, s’essaie à la comédie musclée, en compagnie de son acteur fétiche, Kurt Russell (il s’agit de la quatrième collaboration entre les deux hommes). Bien que le film ne soit pas un très gros succès au box-office, il obtient le respect d’une communauté de fans et reste aujourd’hui une comédie aux répliques cultes. C’est drôle, bourrin, et le charisme de Russell opère toujours avec efficacité. A noter la présence au casting de Kim Cattrall (Samantha dans Sex & the City) dans un de ses premiers rôles au cinéma.

    Retour au cinéma français avec Thierry Lhermitte et Josiane Balasko, qui prennent une Nuit d'ivresse sous l’œil de Bernard Nauer. Le film est l’adaptation d’une pièce co-écrite par Josiane Balasko et Michel Blanc, que les deux amis avaient montés au Splendid avec Jean-Francois Derec. Le film, le premier de son réalisateur, est un succès populaire à défaut d’être suivi par la critique. Josiane Balasko et sa spontanéité complètent le jeu tout en décontraction de Lhermitte. Des petits rôles permettent à d’autres membres du Splendid d’apparaitre comme Bruno Moynot ou Gérard Jugnot. D’autres membres du Splendid sont occupés cette année-là, pour un film dont l’action est situé en Russie.

    C’est évidemment Twist again à Moscou, projet co-scénarisé et interprété par Christian Clavier et Martin Lamotte. Le réalisateur Jean-Marie Poiré (Le Père Noël est une ordure) signe la mise en scène. Philippe Noiret, Bernard Blier et Agnès Soral rejoignent l’aventure, qui doit se tourner en Yougoslavie. Vendu comme "le premier film soviétique 100% français", Twist again à Moscou remporte un large succès public. L’originalité de la rencontre entre deux générations d’acteurs et l’humour ironique et absurde sont pour beaucoup dans ce film considéré comme une réussite par les fans.

     

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