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    Bienvenue en 1986 !

    A l'occasion de la sortie de "Bis" qui propulse Kad Merad et Franck Dubosc en 1986, retour sur ce qu'il ne fallait pas louper de l'année 1986 au cinéma... et ailleurs. Réglez la machine, appuyez sur le bouton et... accrochez-vous !

    1986 côté action

    C'est durant la décennie 80 que le film d’action connait sa période de production la plus active. Retour sur une année où les stars du genre se font… NOUS font plaisir avec au programme des séquences d’anthologies, faites de fusillades et autres affrontements à la pelle.

    Cette année 86 commence par un retour attendu par les fans : le quatrième opus des aventures de Rocky Balboa. Le boxeur le plus célèbre de l’Histoire du cinéma se déplace en Union soviétique pour tabasser du "ruskov" en pleine Guerre Froide ! Le film oppose Sylvester Stallone à un géant suédois encore inconnu, Dolph Lundgren, qui tient là son premier grand rôle. Cet épisode est réalisé et scénarisé par Stallone, qui prononce à travers son alter-ego Rocky un plaidoyer assez naïf pour l’union entre les deux peuples ennemis. Le film rapporte environ 300 millions de dollars dans le monde, soit la plus grosse recette des aventures de l’Etalon italien.

    Si l’on a tendance à citer Impitoyable , Sur la route de Madison ou encore Million Dollar Baby parmi les meilleurs films de Clint Eastwood, Le Maître de guerre occupe sans conteste une place majeure au sein de sa filmographie. Ce film de guerre lui offre en outre un rôle exceptionnel d’officier militaire proche du Sergent Hartman de Full Metal Jacket (qui sortira l’année suivante). L’étendue du talent de Clint Eastwood s’impose avec ce film très second degré, où les répliques d’anthologie fusent.

    The Delta Force reste le plus gros succès de l’acteur-karatéka Chuck Norris. Dans ce film où il dirige une unité d’élite chargé de dessouder des terroristes, l’acteur donne de sa personne au travers des nombreuses scènes d’action. Il entasse les cadavres sans suer, le tout accompagné d’un commentaire souvent sarcastique ("Bonne nuit, enfoiré !"). Norris est accompagné de Lee Marvin (qui décédera l’année suivante), Shelley Winters (La Nuit du chasseur) ou encore de Robert Forster (Jackie Brown, Heroes ) dans le rôle d’Abdul, le chef des terroristes. Petit plus : la B.O. signée Alan Silvestri, un bijou des eighties !

    Arnold Schwarzenegger n’aime pas les truands. Alors quand il en croise, il les tue jusqu’au dernier. Dans Le Contrat, Schwarzy fait ce qu’il sait faire le mieux, à savoir enchaîner les scènes d’action et augmenter de façon consécutive son "bodycount". Il sera opposé dans le film à Robert Davi, méchant d’anthologie dans des films comme Permis de tuer ou encore Les Goonies . Lors de la promotion du film, Schwarzenegger déclarera tout de même : "Je sens vraiment que grâce au Contrat, je suis devenu un meilleur acteur."

    Un an après Rambo II : la mission, le réalisateur George Pan Cosmatos retrouve Sylvester Stallone dans Cobra où un flic coriace, énième ersatz de l’inspecteur Harry, flingue à tour de bras des truands, au nom d’une justice à la morale plus que douteuse. Cobra est ringard, risible, mais se regarde avec plaisir, en grande partie grâce au charisme d’un Stallone, mode bad-ass et look cure-dent / lunettes de soleil (révélant à de nombreuses reprises la caméra). Le tout accompagné de répliques cultes ("Je traite pas avec les caractériels : je les supprime!").

     

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