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    Bienvenue en 1986 !

    A l'occasion de la sortie de "Bis" qui propulse Kad Merad et Franck Dubosc en 1986, retour sur ce qu'il ne fallait pas louper de l'année 1986 au cinéma... et ailleurs. Réglez la machine, appuyez sur le bouton et... accrochez-vous !

    1986 côté culte

    1986 a donné naissance à des films restés dans toutes les mémoires, immortels, insensibles aux effets spéciaux datés et au kitsh grâce à ceux qui ont, d'années en années, perpétués et transmis leur attachement à ces films.

    Sarah, une jeune fille romantique accède par son livre préféré à un monde parallèle peuplé de lutins dirigés par le séduisant et cruel Jareth. Ce dernier fait enlever Toby, le petit frère de la jeune fille. Labyrinthe est une vraie curiosité. Déjà par son casting : David Bowie en perruque blonde peroxydée et au maquillage outrancier opposé à Jennifer Connelly, alors âgée de seize ans. Ensuite par son univers. Le réalisateur Jim Henson s’inspire une nouvelle fois du monde créé par Brian Froud, qu’il avait déjà exploré dans Dark crystal (1982). Labyrinthe, co-produit par George Lucas, marque les esprits pour être un des premiers films de fantasy, mais aussi par ses effets spéciaux et les scènes de poésie pure qui l’émaillent.

    Wil Wheaton, River Phoenix, Jerry O'Connell et Corey Feldman alors âgés d’une quinzaine d’années, forment un groupe d’amis qui part à la recherche d’un cadavre dans le but de devenir connus après l’avoir retrouvé. Leur périple va se transformer en voyage initiatique, symbole du passage de l’enfance à l’adolescence. Par son sujet à la fois emprunt de nostalgie, drôle, dramatique et touchant, Stand by Me touche une génération, qui se reconnait encore aujourd’hui dans ce film oscarisé du meilleur scénario en 1987.

    La mode des prequel n’est pas récente. Le secret de la pyramide évoque la rencontre entre deux adolescents : Sherlock Holmes et le Dr Watson. Ensemble, ils vont vivre leur première enquête, quelque peu ésotérique. Les effets spéciaux de John Lasseter, nommés aux Oscars, ont permis de créer le tout premier personnage entièrement animé en images de synthèse, et inséré dans un plan avec de vrais acteurs (le chevalier du vitrail). Le scénario est intéressant, et les petits détails qui feront le futur Holmes sont si savoureux que le film est désormais un classique qui n’a pas vieilli ! Et entre nous : restez jusqu’à la fin du générique, il y a un petit bonus…

    Si vous êtiez adolescent l'année de sortie de ce film, vous avez été voir La Folle journée de Ferris Bueller. C'est le teen movie des années 80 par excellence. Un jeune homme décide de ne pas perdre sa vie à aller à l'école et de prendre une journée de congès pour faire tout ce qui lui passe par la tête. Bien loin des American Pie et consorts, ce teen movie est bourré de répliques cultes, de scènes d'anthologie qu'il est bien dur d'oublier. Bref, le film de toute une génération ! Matthew Broderick a été nommé aux Golden Globes pour sa performance dans les baskets du jeune Ferris.

     

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