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    Sasha Grey, Tabatha Cash, Zara Whites... Y'a-t-il une reconversion possible après le X ?
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Lorsque l'on a fait carrière dans le X, comme Sasha Grey qui fête tout juste ses 30 ans, il est souvent difficile de se reconvertir tant l'intéressé(e) est marqué. Même s'il existe quelques contres-exemples. Plus ou moins heureux parfois.

    Sylvia Bourdon

    Egerie du cinéma X entre 1972 et 1977, date de son dernier film pour adulte, Sylvia Bourdon se reconvertit par la suite dans le milieu artistique, en inaugurant la première galerie d'art érotique en Europe en 1978. Militante pro-européenne, elle s'engage en 1985 pour la monnaie unique en organisant dans tous les États membres de l'Union européenne, le "concours graphique pour la monnaie unique", sous l'égide notamment de la Commission européenne et du Parlement européen.

    A ce titre d'ailleurs, elle a raconté au magazine L'Express en 2001 ses souvenirs, notamment sa tournée auprès des personnalités politiques françaises pour chercher du soutien à son projet. De là une séquence assassine, où elle évoque le Ministre des finances de l'époque, Michel Charasse, qui la reçoit dans son bureau de Bercy, lui fait des avances et lui lance : "Ben alors, ton copain Dumas [NDR : Roland] m'a raconté des histoires ! T'es un mec ou quoi ? J'te plais pas ? J'chuis trop moche pour toi ?"...

    En 2004, elle est commissaire de l'exposition Les Ténèbres de l'humanité du peintre allemand Hans-Rolf-Maria Koller, une oeuvre ayant pour sujet l'holocauste Nazi. Ayant vocation à circuler en Europe, l'exposition reçoit le soutien du Parlement européen et du conseil de l'Europe.

    En 2008, elle inaugure son entreprise de courtage international, SB Global Trade Action, destinée à favoriser l'exportation des produits des PME françaises, à technologies innovantes en Arabie Saoudite. Deux ans plus tard, elle fonde une nouvelle société, Vactec One, dont l'activité est le conseil pour affaires et gestions.

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