The 100 est programmée tous les mardis soirs sur SyFy France.
Quelle a été votre première réaction en lisant le scrénario du pilote de The 100 ?
Eliza Taylor: Je m'en souviens très bien. J'étais dans mon petit appartement à Los Angeles et je l'ai adoré, en particulier les héros, très volontaires, déterminés. Il fait partie de ces scénarios que vous engloutissez en un rien de temps tant c'est prenant.
Est-ce que vous avez le sentiment que la série est féministe, notamment grâce à votre personnage, Clarke, une héroïne forte qui n'a pas nécessairement besoin des hommes pour exister et avancer ?
Oui, absolument. C'est une des rares séries d'action actuelles où les femmes jouent un rôle fatidique. Je sais que les scénaristes écrivent ces personnages avec grand soin.
A son lancement, The 100 a souvent été comparée à Lost, à tort ou à raison. N'est-ce pas parfois agaçant ?
C'est vrai que cette comparaison est faire sans arrêt, encore un an plus tard. C'est tout à fait compréhensible et c'est tant mieux ! C'est une grande série, c'est très flatteur d'être comparé à Lost. Nous ne nous en plaignons pas.
Les séries très voire trop ambiteuses au concept fort ne marchent pas la plupart du temps. A votre avis, qu'est-ce qui a fait que The 100, elle, a trouvé son public ?
Le point de départ est unique en son genre. Puis ce sont nos intrigues et leur évolution qui ont fait toute la différence. La réalisation de la série aussi. C'est une combinaison de plein de choses. Du côté de la distribution, nous sommes très proches, très soudés, et je pense que ça joue énormément sur le résultat à l'écran.
The 100 ose beaucoup de choses pour une série de network pour ados. Elle repousse certaines limites dans son contenu. Pensez-vous que c'est aussi une clé de sa réussite ?
Totalement ! C'est la première fois que notre chaîne, la CW, va aussi loin. C'est ce qui nous permet également de nous distinguer des autres. On explore des territoires plus sombres. Ils nous laissent beaucoup de liberté pour le faire au mieux.
Des limites ont-elles été imposées malgré tout ?
Je n'en ai pas souvenir. Quand je repense à tout ce que l'on a montré... Un homme avec une hache dans la tête, par exemple. Les grandes limites, c'est concernant le sexe. Les règles à la télévision sont très strictes là-dessus, et à vrai dire ça m'arrange !
Comme dans toutes séries de la CW, les relations amoureuses prennent une place importante. Quels sont les retours que vous avez à ce sujet de la part des fans ?
Il se passe beaucoup de choses sur Twitter. Les fans sont très vocaux et imaginatifs. Ils inventent des combinaisons de noms pour parler des couples de la série. Je trouve ça cool !
Comment vit-on, au quotidien, un tournage qui a essentiellement lieu dans la forêt, parfois sous la pluie, où vous devez porter toujours les mêmes vêtements plein de boue ?
J'adore ça ! D'ailleurs au début de la saison 2, je suis propre ! Et ça me manque presque. D'être dans cet environnement sauvage et dans ces vêtements, cela m'aide à entrer dans la peau de mon personnage. Et puis ça participe au réalisme, c'est très important.
Vous venez d'Australie. Vous tournez toute l'année au Canada. Clark a vécu toute sa vie dans un vaisseau spatiale, sa maison, et elle se retrouve sur Terre. Est-ce que ces deux situations finalement assez proches vous aident à appréhender le personnnage ?
J'ai effectivement cette chance de pouvoir m'identifier à Clarke. Je suis loin de chez moi, loin de ma famille, mais tout ce qu'elle vit est loin, très loin de mon quotidien fort heureusement ! Je ne suis pas confrontée comme elle aux forces de la Nature et à la survie...
Est-ce que la saison 2 est très différente de la première ?
Oui, nous y explorons encore plus profondément ce nouveau monde dans lequel les personnages ont été plongés, et qu'ils n'avaient jusqu'ici que très peu parcouru. On entre au coeur de la mythologie.