Adaptée de la fiction britannique du même nom, Accusé raconte l’histoire de six hommes et femmes ordinaires, confrontés à un véritable dilemme moral au tribunal. De quoi sont-ils accusés ? Sont-ils coupables ? Chaque épisode est une immersion dans les semaines qui précèdent le drame…
3ème Œil Productions a convoqué devant la justice Lorànt Deutsch, Pascal Légitimus, Clémentine Célarié, Bruno Wolkowitch, Isabelle Gélinas et Hélène de Fougerolles. Six personnages et six histoires qui touchent au plus près la sensibilité humaine.
Un format original
La série diffère du feuilleton classique puisque chaque épisode est indépendant. Mais elle se veut surtout proche de la réalité, pour éviter de devenir une caricature. Pascal Légitimus salue d’ailleurs le travail d’un des metteurs en scène, Didier Bivel, qui poussait l’équipe à ne pas tomber dans les clichés. L’acteur évoque également les atouts de cette fiction française par rapport à la version originale, Accused, qu’il décrit comme plus sombre, contrairement au programme de France 2 qui apporte plus d’empathie envers les personnages. "La façon dont c’est filmé a quelque chose de cinématographique", ajoute même Clémentine Célarié, dans la peau d’une mère dévastée par la mort de son fils, avant de conclure : "les producteurs ont pris le risque de créer un format nouveau".
Nicolas Robin / France Télévisions
Une intrigue gorgée de suspense
Chaque protagoniste est face à un combat intérieur qui le mène dans un engrenage infernal, jusqu’au tribunal. D’après Bruno Wolkowitch, Accusé "nous plonge dans les mystères de l’âme humaine", à l’instar de son personnage Simon, tétanisé face à l’agression d’une femme dans la rue. En effet, chaque épisode est monté de manière à conserver le suspense jusqu’au jugement final. L’inculpé pénètre dans le tribunal avant d’être confronté au regard de chaque personne présente lors du procès. Grâce aux flashbacks, les téléspectateurs sont transportés dans la vie du potentiel coupable, dans ses émotions et son esprit. Pour Pascal Légitimus, "rien n’est prévisible".
Nicolas Robin / France Télévisions
Une thématique poignante
"Tout part d’une situation banale, où tout va basculer. Ce sont des situations extraordinaires, qui arrivent à des personnes ordinaires. Et nous sommes tous des gens ordinaires", tel est le principe du programme, résumé par Lorànt Deutsch. C’est pourquoi chaque acteur parle du côté humain de la fiction, qui permet de s’identifier et d’être touché à chaque épisode. Pascal Légitimus confirme avec l’histoire de son personnage, Martin, un aimable épicier accusé de viol sur mineure : "quand vous êtes face à une situation inconnue, comment pouvez-vous agir ? Mon personnage fait sa propre justice, c’est ça son erreur ! La loi régit les hommes, mais nous avons tous une loi humaine intérieure". Bruno Wolkowitch conclut pour autant : "nous sommes dans le quotidien des gens".
Des personnages envoûtants
"Nous avons travaillé sur l’émotion de manière à ce que les téléspectateurs voient différemment l’acteur. On ne s’attend pas à trouver Pascal Légitimus dans un rôle si tragique !" explique Clémentine Célarié, méconnaissable dans la peau d’une mère dévastée par la mort de son fils. Selon cette dernière, les protagonistes de la série sont très humains et populaires, campés par des acteurs inopinés. Lorànt Deutsch parle de son rôle comme d’une expérience nouvelle, puisqu’il s’agit pour lui d’un homme très énigmatique et secret : "on ne sait pas s'il est bon ou méchant. C’est juste quelqu’un à qui il arrive un drame terrible de la vie". Il incarne Laurent, responsable du handicap de sa future femme et rongé par la culpabilité. Ici, chaque personnage est ambigu, c’est tout l’intérêt de la série.
C’est bientôt l’heure du jugement sur France 2. En attendant la diffusion des six épisodes à compter de ce mercredi 14 janvier à 20h45, découvrez ci-dessus les premières images d’Accusé.
