Alors que la polémique entre les Etats-Unis et la Corée du Nord enfle à propos du film L'interview qui tue, l'avocat David Boies, représentant du distributeur du film (Sony) a fait une révélation fracassante. Alors que jeudi dernier le studio annonçait l'annulation de la sortie du film en Amérique du Nord, Boies a déclaré sur NBC la volonté de Sony de tout de même distribuer la comédie polémique en salles.
Comment nous allons le distribuer, je ne pense pas que quelqu'un le sache encore. Mais il sera distribué" (David Boies, avocat de Sony)
Ce dimanche, le président des Etats-Unis lui-même avait qualifié les actes de piratage et les menaces envers Sony de "cyber-vandalisme", et déploré la décision du studio de ne pas diffuser le film en salles. Il semble que ce reproche d'"auto-censure" évoqué par le président ait été entendue par Sony. Ce changement de décision tient sans doute également au fait que ne pas sortir The Interview pourrait bien coûter des millions au studio.
L'Interview qui tue est une comédie présentant les journalistes joués par Seth Rogen et James Franco se rendant en Corée du Nord pour interviewer le dictateur Kim Jong-Un. Sauf que la CIA leur donne pour mission de tuer le dirigeant du pays. Le vrai Kim Jong-Un étant toujours en vie et en exercice, la Corée du Nord a vivement réagi à la production de ce filmqui ridiculise son dirigeant en menaçant la vie des spectateurs américains qui se rendraient en salles.
La bande-annonce du film polémique :