Menteur, menteur
De quoi ça parle ?
Un jeune ténor du barreau gagne toutes les causes qu'il défend en mentant comme un arracheur de dents et en usant d'une mauvaise foi abyssale. Mais il est allé jusqu'à décevoir son propre fils qui, écoeuré, conçoit le souhait qu'il soit incapable de mentir pendant vingt-quatre heures. Ce qui va entraîner catastrophe sur catastrophe mais finalement lui remettre les pieds sur terre.
Pourquoi le (re)voir ?
Avec Menteur, menteur, le comédien inaugure ce qui va presque devenir un sous-genre : "la comédie de Jim Carrey" ! Dit comme ça, on pourrait croire que cette catégorie englobe la grande majorité de sa filmographie, mais non. Car une "comédie de Jim Carrey" répond à des codes et un schéma bien précis : tout commence avec un personnage plutôt bien dans son travail mais pas tant que ça sur le plan perso, qu'un bouleversement, surnaturel ou pas (une impossibilité de mentir, de dire non, ou les pouvoirs de Dieu remis entre ses mains), va entraîner dans une série de mésaventures complètement dingues, avant qu'une morale plus ou moins appuyée ne vienne remettre de l'ordre dans tout ça, en nous prouvant à quel point le héros a quand même grandi. Et là forcément, ça réduit les longs métrages éligibles.
Car, outre Menteur, menteur, ce schéma n'est à l'oeuvre que dans Bruce tout-puissant (également réalisé par Tom Shadyac) et Yes Man, mais sur un ton plus romantique, l'un des buts du personnage principal étant de séduire celui joué par Zooey Deschanel. Il n'empêche que, mignon ou pas, chacun de ces films offre à Jim Carrey un véritable boulevard pour multiplier grimaces et gags burlesques, chaque séquence ayant pour objectif d'être plus déjantée que la suivante. Citer quelques exemples serait d'ailleurs un peu trop long, donc retenez que ces trois longs métrages semblent vraiment calqués sur sa personnalité, tant on ne voit vraiment personne d'autre pour y prendre sa place.
Le saviez-vous ?
Son personnage de Yes Man aurait-il déteint sur lui ? A moins que les nombreux projets ayant planté pour cause de coûts de production trop élevés en soient la cause. Toujours est-il que Jim Carrey n'a touché aucun salaire pour jouer dans le film de Peyton Reed, se "contentant" de 36,2% des recettes du film. Ces dernières ayant atteint 223 millions de dollars dans le monde, on vous laisse calculer le pactole qu'il a touché (bon ok, ça fait plus de 80 millions).
Ci-dessous, des images de "Yes Man"...ou quand on accepte de sauver un suicidaire en chanson.