Mon compte
    Les essentiels de Jim Carrey

    20 ans après "Dumb & Dumber", Jim Carrey retrouve à nouveau le personnage culte de Lloyd Christmas, dans une nouvelle ode à la bêtise la plus crasse et assumée. L'occasion de revenir sur quelques rôles cultes de l'acteur.

    Collection Christophe L.

    The Mask

    De quoi ça parle ?

    Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l'univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels. Il est dès lors partagé entre la possibilité de devenir cette créature verte sûre d'elle-même ou rester le timide Stanley Ipkiss, incapable d'aborder la magnifique chanteuse de cabaret Tina Carlyle.

    Pourquoi le (re)voir ?

    Parce que c'est le film qui a révélé le talent de Jim Carrey*... du moins au public français (en effet, si Ace Ventura sortait en février 1994 aux Etats-Unis, soit quelques mois avant The Mask, il n'est sorti qu'en 1995 sur nos écrans, faisant de The Mask le "star-vehicle" du comédien dans l'Hexagone). Dans ce double-rôle façon Jekyll / Hyde dopé aux Looney Tunes, Jim Carrey fait des étincelles, utilisant à merveille son timing comique, son sens de la réplique et sa plastique élastique, rôdés par quelque quinze ans de stand-up sur les scènes et les Networks américains.

    Multi-référencé (cartoons, cinéma, pop-culture), The Mask vaut ainsi autant pour ses effets visuels saisissants (salués par une nomination à l'Oscar en 1995) que pour la prestation endiablée de l'acteur, dont le faciès verdâtre et le costume jaune auraient pu condamner le film à une chronique sur Nanarland. C'est tout le contraire qui se produit chaque fois que le Mask se lance dans une parodie, une vanne, une danse endiablée (ahhh, Sancho le Cubain...) ou même une imitation de Clint Eastwood (que Carrey côtoya à ses timides débuts dans La Dernière cible et Pink Cadillac - voir la vidéo de l'hommage qu'il rendit au grand Clint, hilare comme rarement). Jim Carrey EST The Mask. The Mask EST Jim Carrey. C'est sans doute la raison qui incitera le comédien (nommé aux Golden Globes pour ce rôle) à refuser un Mask 2 malgré un gros chèque à la clé.

    *sans oublier la sculpturale Cameron Diaz

    Le saviez-vous ?

    The Mask est adapté d'un comic-book Dark Horse, méconnu en France à l'époque, et beaucoup plus sombre que le film. C'est justement l'approche de Jim Carrey qui incitera le réalisateur Chuck Russell (Freddy - Chapitre 3, Le Blob) à ré-orienter le long métrage vers un ton résolument familial et comique. Pour l'anecdote, le masque magique est à l'effigie de Loki, un Dieu maléfique nordique... qui reviendra sévir sur les écrans dans Thor et Avengers.

     

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top