Eternal Sunshine of the Spotless Mind
De quoi ça parle ?
Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plus anciens, et s'envolent un à un, à jamais. Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine...
Pourquoi le (re)voir ?
Après nous avoir émus avec The Truman Show (1998), Man on the Moon (2000) et The Majestic (2002), Jim Carrey tenait à nous dévoiler une facette… disons, plus romantique. Ce fut chose faite grâce à ce drame sentimental fantaisiste mis en scène par ce clippeur de génie qu’est Michel Gondry. Sous sa direction, l’acteur au visage élastique se fond à merveille dans un univers décalé, brillamment stylisé et empreint d’une mélancolie profonde, pour nous livrer une prestation totalement inédite, celle d’un être déchiré se raccrochant à des souvenirs évanescents.
Bouleversant, le grand Jim l’est tout autant dans les scènes qu’il interprète au côté de Kate Winslet. A eux deux, ils réinventent le couple à la dérive et nous renvoient à des instants douloureux qu’on a tous vécus avec passion. Il faudrait être de glace pour ne pas se laisser emporter par ce tourbillon d’émotions.
Le saviez-vous ?
Avant que Jim Carrey ne décrôche le rôle de Joel Barish, c'est Nicolas Cage qui était pressenti pour tenir la vedette d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind.