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    Ces grandes figures françaises du banditisme au cinéma

    A l'image de Gilles Lellouche qui incarne Gaëtan Zampa, figure emblématique du Milieu Marseillais dans "La French", d'autres fameux truands français ont été incarnés au cinéma. En voici quelques uns.

    La Petite Reine / Roger Arpajou

    Truand : Jacques Mesrine

    Incarné par : Nicolas Silberg, Serge Riaboukine et Vincent Cassel

    De la rubrique faits divers…

    Sans aucun doute le gangster français le plus connu de ces quarante dernières années. Voici en quelques dates-clés ses actions criminelles les plus spectaculaires :

    1969 : Enlèvement avec Jeanne Schneider, sa compagne de l’époque, du milliardaire Deslauriers au Québec.

    1972 : Evasion de Jacques Mesrine du pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul qu’il revient attaquer 15 jours plus tard pour tenter de libérer trois de ses compagnons. Déclaré ennemi public n°1 au Canada.

    1973 : Première arrestation avant son évasion spectaculaire du Tribunal de Compiègne, où il prend son propre juge en otage. Intronisé ennemi public n°1 par tous les médias de France.

    1978 : Evasion de la prison de La Santé avec son complice François Besse. Attaque du casino de Deauville. Tentative d’enlèvement du juge Petit, Président de la Cour d'assises de Paris.

    1979 : Enlèvement du milliardaire “de la Sarthe” Henri Lelièvre et guet-apens tendu à l’encontre du journaliste de Minute Jacques Tillier dans la forêt d'Halatte, dans l’Oise.

    Le 2 novembre de la même année, Jacques Mesrine est abattu par les hommes du commissaire Broussard porte de Clignancourt.

    …à la rubrique cinéma

    En 1977, Jean-Paul Belmondo est le premier à acquérir, dès sa publication, les droits d’adaptation de l’autobiographie L'Instinct de mort écrite par Jacques Mesrine durant son séjour en prison… Mais il faut attendre – si on fait abstraction du Mesrine (1983) d'André Génovès et du téléfilm La Chasse à l'homme (2006) d'Arnaud Selignac – 30 ans pour qu’un projet d’envergure racontant l’odyssée criminelle de ce gangster voit le jour, et ce grâce à l’acharnement du producteur Thomas Langmann fasciné depuis sa plus tendre enfance par le mythe Mesrine.

    Dans un premier temps, il confiera la réalisation de ce biopic en deux parties - L'Instinct de mort et L'Ennemi public n°1 - à Barbet Schroeder avant de choisir Jean-Francois Richet pour son savoir-faire en matière de cinéma d’action. Devant la caméra, on retrouve un impressionnant Vincent Cassel, qui n’a pas hésité pas à prendre vingt kilos pour le rôle…Une prestation qui lui vaudra le César du Meilleur acteur en 2009.

    Au-delà de sa performance d'acteur incontestable, Cassel ne voulait surtout pas incarner un personnage tel qu'on le présentait à l'époque. "Au quotidien, c'était quelqu'un de sympathique quand on était du bon côté du flingue, qui avait une certaine bonhomie, beaucoup de lucidité sur la place qu'il était en train de prendre. [...] Quand on s'approche du personnage, c'est difficile de se contenter de le juger. Ce que je ne voulais surtout pas faire avec Jean-François, c'était l'ériger en modèle, comme un Robin des bois, comme l'icône du contre-pouvoir tel qu'on a pu le faire à l'époque, et qui est d'ailleurs encore aujourd'hui un peu l'image que l'on a de lui. Il ne fallait pas éluder les moments où il était insupportable, cruel, devenait fou [...] Mon but, c'était de ne pas rendre le personnage aimable. Par contre, si les gens en sortant de salle finissent par le trouver un peu sympathique et qu'ils se sentent coupable de ça, c'est que j'ai fait mon boulot".

     

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