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    Massacre à la tronçonneuse : 40 ans après, plus culte que jamais
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Plus de 40 ans après sa sortie, le chef-d'oeuvre horrifique de Tobe Hooper garde une aura de film culte toujours aussi intacte. Retour en anecdotes sur LE film du cinéaste qui vient de nous quitter ce 26 août, à l'âge de 74 ans.

    VORTEX INC. / KIM HENKEL / TOBE HOOPER © 1974 VORTEX INC. Tous droits réservés.

    Saviez-vous que Gunnar Hansen porta son fameux masque jusqu'à...20h par jour ?

    Bien que le prénom et nom "Thomas Hewitt" soient mentionnés sur sa fiche d'état civil, les spectateurs du monde entier le connaissent surtout sous son surnom : Leatherface, le personnage iconique de la saga Massacre à la tronçonneuse. Cet être dégénéré dissimule son visage vraisemblablement mutilé sous un masque amoureusement confectionné en peau humaine, d'où son surnom légendaire.

    Si à la base il est simplement question d'un masque réalisé en peau humaine, l'idée originale de Tobe Hooper va plus loin. Incapable d'exprimer la moindre émotion, ce sont trois masques distincts qui se chargeront de cela, qu'il met en fonction de son humeur et de ses activités. Un baptisé "the Killing", dont il se sert lorsqu'il poursuit et / ou tue ses victimes. Un second nommé "The Old Lady", qu'il porte lorsqu'il s'occupe des tâches ménagères. Le dernier est "The Pretty Woman", qu'il met pour les occasions spéciales...comme les dîners de famille.

    Pour le colosse Gunnar Hansen, celui qui incarne le tueur dégénéré, le tournage fut un calvaire. La modestie du budget du film l'obligea à porter le masque pas loin de 20h par jour... et sept jours sur sept. Largement de quoi se glisser dans la peau de son personnage effectivement. Le résultat était semble-t-il convaincant : sa composition était tellement effrayante qu'il tenait à distance le reste des acteurs.

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