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    200 films pour Halloween

    Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur chez vous, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers 40 thématiques. Attention, cette sélection est non-exhaustive, nous avons dû faire des choix.

    LET'S DANCE !

    La Petite Boutique des horreurs de Frank Oz (1987)

    Le pitch : Seymour, fleuriste, met en vitrine une plante exotique qui attire un grand nombre de clients. Mais la plante est carnivore, et elle a besoin de sa ration de sang quotidienne…

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film est un hommage à Roger Corman et à sa Petite Boutique des horreurs (Little Shop of Horrors) des années 60. Parce que la plante carnivore, qui chante et qui danse, est extrêmement bien réussie : rappelons que nous sommes en 1986 et que l'ère du numérique est encore loin. Et parce que les scènes de chant sont hilarantes et donnent lieu à pléthores de scènes cultes. Il faut le voir pour le croire!

    C’est culte ! La scène avec Steve Martin et Bill Murray, qui adore être torturé par un chirurgien dentiste. Un rôle déjà endossé par Jack Nicholson dans la version de Roger Corman.

    L’anecdote qui tue : A l’origine, Frank Oz avait opté pour une fin plus dramatique, dans laquelle Audrey (Ellen Greene) et Seymour (Rick Moranis) étaient dévorés par la plante. Mais le film n’a pas reçu de très bonnes critiques lors des projections test. Le réalisateur transforme donc la fin de son récit en happy-ending.

    Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street de Tim Burton (2008)

    Le pitch : Bien décidé à se venger de l'infâme Juge Turpin, Benjamin Barker regagne Londres, adopte le nom de Sweeney Todd, et reprend possession de son échoppe de barbier…

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est la première fois que Tim Burton réalise une comédie musicale. L’exercice vire à l’opéra macabre, aussi sanglant qu’onirique. Parce que visuellement, Tim Burton joue (une fois de plus !) la carte du gothique : le tableau est noir et gris, Sweeney Todd sera morbide ou ne sera pas.

    C’est culte ! Non pas une scène mais une rengaine (insupportable) : "Johanna". Impossible de s'en débarrasser...

    L’anecdote qui tue : Dès le début du tournage, Johnny Depp doit s'absenter pour aller au chevet de sa fille Lily-Rose, malade et hospitalisée. Tim Burton a donc commencé par tourner les scènes dans lesquelles l'acteur n'apparaissait pas.

    Repo! The Genetic Opera de Darren Lynn Bousman (2008)

    Le pitch : Dans un monde futuriste, une épidémie due à un dysfonctionnement des organes vitaux décime la planète. Débute alors une collecte d’organes...

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que Mr. Saw II, Saw III et Saw IV aux commandes d’une SF musicale, ça attise notre curiosité. Le résultat est glauque et gore, sur fond d’opéra rock. Aussi surprenant qu’apocalyptique !

    C’est culte ! Repo Man n’hésite pas à arracher la colonne vertébrale d’un mauvais payeur… Mais en téléphonant à sa fille pour s’enquérir de sa santé, c’est mieux.

    L’anecdote qui tue : Darren Lynn Bousman ne souhaitait pas faire passer de casting à Paris Hilton. Mais la star ne se laissa pas décourager. Le jour de l’audition, l’héritière, tellement motivée, arriva dans la tenue du personnage et prouva au réalisateur qu’elle est capable d’endosser le costume d’Amber. Grâce à cela, elle n'obtint le rôle qu'après un rapide casting.

    The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman (1975)

    Le pitch : Par une nuit orageuse, Brad et Janet tombent en panne de voiture. Le couple, à la recherche d’un téléphone, frappe aux portes d’un immense château. Brad et Janet n’ont aucune idée de la nuit qui les attend…

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que Tim Curry en "gentil travesti de Transsexuel Transylvanie", on en redemande. Parce que le loufoque et le déjanté est totalement assumé. Parce que sexe, drogue et rock’n’roll…

    C’est culte ! La scène où Brad (Barry Bostwick) et Janet (Susan Sarandon) font la rencontre de leur hôte, Fank-N-Furter, incarné par un Tim Curry habité.

    L’anecdote qui tue : Les mots "Love" et "Hate" sont tatoués sur les doigts d’Eddie. Un hommage au personnage de Robert Mitchum dans le film de Charles Laughton, La Nuit du chasseur.

    Phantom of the paradise de Brian De Palma (1974)

    Le pitch : Swan, directeur du label Death Records, s'approprie les chansons de Leach et le fait enfermer en prison. Assoiffé de vengeance, Leach parvient à s'échapper et revient hanter les couloirs du "Paradise"...

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que les références au septième art sont multiples : on pense à Faust, au Fantôme de l'Opéra, à Orange mécanique… Parce que la mise en scène psychédélique de Brian De Palma s’accorde à merveille avec la BO pop rock folk du film.

    C’est culte ! Toutes les chansons du compositeur Paul Williams, qui n’est autre que l’interprète du sinistre Swan.

    L’anecdote qui tue : Ami avec Brian De Palma, George Lucas s’est retrouvé sur le tournage de Phantom of the paradise. A cette époque le réalisateur finalise le scénario de Star Wars et il semblerait que le personnage de Leach l’ait fortement inspiré : la voix rauque de Dark Vador, le masque lumineux, la respiration via un appareil… Les références au Phantom of the paradise sont facilement identifiables !

     

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