GAME HORREUR
Resident Evil : Dégénération de Makoto Kamiya (2008)
Le pitch - Sept ans après la destruction de Raccoon City, une attaque lancée par des zombies sème la terreur à l'aéroport de Harvardville. Les agents secrets Leon S. Kennedy et Claire Redfield arrivent sur les lieux, fins prêts à affronter les zombies déchaînés.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Resident Evil : Dégénération, crée par Capcom pour faire le lien entre les 4ème et 5ème jeu, est clairement le plus fidèle au matériau d'origine, de par sa violence, son intrigue et ses personnages, identiques à ceux des jeux vidéo grâce aux images de synthèse et à l'utilisation de leurs voix originales pour le doublage. Comme quoi on peut bel et bien adapter un jeu sans le trahir.
C'est culte ! Les retrouvailles de Leon et Claire, qui font écho à leur première rencontre dans Resident Evil 2, puisque le premier y ordonnait déjà à la seconde de se baisser pour qu'il puisse abattre le zombie prêt à lui faire une variante un peu spéciale de la prise de sang.
L'anecdote qui tue - La motion capture de Glenn et de Curtis en version monstrueuse a été effectuée par Derek Mears, qui s'est ensuite illustré dans le remake de Vendredi 13, derrière le masque de Jason Voorhees.
Silent Hill de Christophe Gans (2006)
Le pitch - De plus en plus souvent, la petite Sharon rêve d'une ville abandonnée, Silent Hill. Sa mère, Rose, décidée à comprendre l'étrange mal dont souffre son enfant, décide de l'accompagner sur place. Alors qu'elles pénètrent dans cet univers lugubre, Sharon disparaît. Rose se lance à sa poursuite, mais se rend vite compte que ce lieu étrange ne ressemble à rien de normal.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que s'il y a un réalisateur qui a tout compris à un jeu, c'est Christophe Gans avec Silent Hill, puisque que le réalisateur livre une adaptation fidèle et qui insiste plus sur l'ambiance à couper au couteau, entre deux éclairs de violence. Le premier épisode de la saga qui se joue sans les mains en fait…
C'est culte ! La peau d'une femme arrachée comme un sparadrap sur le parvis d'une église. L'une des rares (mais marquantes) montées de violence du film.
L'anecdote qui tue - La plupart des créatures du film sont joués par des danseurs qui étaient assez flexibles pour reproduire les mouvements dérangeants recherchés par Christophe Gans.
Doom d'Andrzej Bartkowiak (2005)
Le pitch - Une chose terrible est arrivée à la station de recherche scientifique Olduvai, basée sur la planète Mars. Toutes les expériences se sont arrêtées, la communication ne passe plus. Les derniers messages reçus sont pour le moins angoissants. Le niveau 5 de quarantaine est déclaré et les seules personnes auxquelles l'accès est autorisé sont les membres du commando des Rapid Response Tactical Squad (RRTS). Mais sont-ils face à n'importe quel ennemi ?
Pourquoi le (re)voir ? Parce que The Rock + une adaptation de Doom, c'est le genre d'équation réussie pour un bon défouloir. Le succès n'est certes pas autant au rendez-vous que dans les jeux, et le film Doom pas aussi culte, mais ça fonctionne quand même pas mal.
C'est culte ! La séquence de shoot en vue subjective, ou quand cinéma et jeu vidéo consomment leur union.
L'anecdote qui tue - Rosamund Pike a refusé le rôle de Rita Skeeter dans Harry Potter et la Coupe de Feu pour pouvoir être aux castings de Doom et Orgueil et préjugés.
Alone in the Dark d'Uwe Boll (2005)
Le pitch - Les aventures du détective Edward Carnby parti sur l'île de Shadow Island pour enquêter sur le meurtre d'un ami. Sur place, il fera équipe avec une anthropologiste se nommant Aline Cedrac et sera poursuivi par des créatures de l'ombre.
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'on ne peut décemment pas évoquer les adaptations de jeux vidéo sans parler d'Uwe Boll, question d'exhaustivité, surtout qu'il s'est quand même attaqué à des monuments du calibre d'Alone in the dark, vu par beaucoup comme le précurseur de Resident Evil (le jeu, pas le film). Même si tout a été dit sur le réalisateur, il faut néanmoins reconnaître qu'il a fait bien pire, et que le long métrage possède quelques passages sympas. Et puis Christian Slater se fait tellement rare sur les écrans en ce moment que toute apparition est bonne à prendre.
C'est culte ! Les (rares) passages où les monstres sont invisibles ou représentés par leur seule ombre, et qui font gentimment grimper le trouillomètre.
L'anecdote qui tue - Le texte explicatif qui ouvre le film a été rajouté au dernier moment : après des projections-tests au cours desquelles beaucoup de spectateurs se sont plaints du fait que l'histoire était confuse.
House of the Dead d'Uwe Boll (2003)
Le pitch - Un groupe d'amis est invité à participer à une rave party sur une île mystérieuse. Arrivés sur place, ils sont attaqués par des zombies friands de chair humaine et par de monstrueuses créatures. Attaquant sur terre, dans l'air ou dans l'eau, ces monstres sont dirigés par une créature démoniaque terrée dans un sombre manoir...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que dans le genre "grand n'importe quoi", Uwe Boll se pose clairement avec cette adaptation d'un des hits des salles d'arcade. House of the Dead est donc à prendre au second degré, histoire de finir votre soirée dans la bonne humeur.
C'est culte ! Ona Grauer qui effectue un joli saut pour tirer une balle de fusil... qui se multiplie par dix au moment de toucher l'ennemi. La grande classe !
L'anecdote qui tue - Jonathan Cherry s'est brûlé 30% d'une main dès le deuxième jour de tournage. La scène où on le voit se blesser ladite main a donc été tournée plus tard, afin de justifier le port de son bandage.