DEGENERES
La Colline a des yeux d'Alexandre Aja (2006)
Le pitch - La famille Carter décide de passer ses vacances en Californie. Sur les conseils d'un pompiste, ils prennent un raccourci qui les mène au coeur d'une ancienne zone de tests nucléaires de l'armée américaine... peuplée de créatures mutantes. Les Carter deviennent alors des proies de choix.
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'Alexandre Aja a su s'approprier un matériau déjà existant. Le réalisateur français fait mieux que de revisiter l'oeuvre culte de Wes Craven, il y injecte une rage électrisante et une violence inouïe. Brutale et inspirée, la version d'Aja est un modèle de remake intelligent.
C'est culte ! La scène dans laquelle Ted Levine est brûlé vif alors que les créatures dégénérées s'en prennent à sa fille. Insoutenable et fascinant.
L'anecdote qui tue - La Colline a des yeux a du être amputé de 2 minutes pour éviter le classement NC-17 aux Etats-Unis, une classification qui condamne commercialement un film. Une version non-censurée existe en DVD.
Détour mortel de Rob Schmidt (2003)
Le pitch - Alors qu'ils pensaient passer un agréable week-end, des amis tombent en panne au milieu des bois. Ils tentent alors de trouver de l'aide. Ils le regretteront...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce survival rappelle furieusement Délivrance (la référence ultime lorsqu'on évoque le calvaire de gentils citadins en forêt), que les créatures ont été conçues le maître Stan Winston. Le fait Eliza Dushku se balade en débardeur et taille basse tout au long du film plaide aussi en faveur de Détour mortel, avouons-le.
C'est culte ! La scène dans laquelle Eliza Dushku est entravée, offerte à la lame rouillée de son dégénéré de bourreau.
L'anecdote qui tue - Détour mortel fut jugé tellement perturbant que les distributeurs américains limitèrent la promotion à la télévision pour éviter de choquer les téléspectateurs les plus sensibles. Par ailleurs, les bandes-annonces TV furent expurgées des plans des plans les plus choquants contenus dans les trailers cinéma.
Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1974)
Le pitch - Un groupe d'amis vaguement hippies cheminent à travers le Texas à bord d'un minibus lorsqu'une panne d'essence les contraint de ralier une station-service située à quelques pas de la maison d'une famille de dégénérés...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Massacre à la tronçonneuse est un classique inoxydable de l'horreur emmené par un tueur psychopathe d'anthologie, Leatherface. On vous recommande ce final bluffant où la brute à la tronçonneuse entreprend une danse macabre sur une route du Texas.
C'est culte ! La scène dans laquelle la famille convie une jeune victime à sa table. Terrifiée, la pauvre demoiselle hurle, déclenchant les rires sadiques des dégénérés. La séquence atteint des sommets d'horreur quand la jeune fille se fait entaillée le doigt pour nourrir de son sang le grand-père édenté...
L'anecdote qui tue - Lors du tournage de la scène mentionnée ci-dessus, la comédienne frisa la crise d'hystérie. Tobe Hooper l'avait poussée dans ses derniers retranchements.
Wolf Creek de Greg McLean (2006)
Le pitch - Trois amis partent pour un trekking en Australie. Ils tombent en panne et sont secourus par un homme qu'ils prennent tout d'abord pour un bon samaritain...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Greg McLean signe ici l'unique film d'horreur estampillé Dogme, reprenant à son compte les préceptes édictés par Lars von Trier
C'est culte ! La scène dans laquelle le psychopathe torture très longuement sa victime. Interminable et malsain à souhait.
L'anecdote qui tue - A la demande des autorités australiennes, la sortie du film fut repoussée, le temps pour la justice de statuer sur le cas d'un tueur en séries qui massacra un touriste anglais dans des conditions rappelant les sévices subis par les victimes du dégéné de Wolf Creek.
The Devil's Rejects de Rob Zombie (2006)
Le pitch - La famille Firefly, des dégénérés notoires, ont un ennemi mortel, le shérif de la ville, qui a juré de venger la mort de son frère. Les Firefly se barricadent alors dans leur maison...
Pourquoi le (re)voir ? Rob Zombie est un marginal et son cinéma transpire la transgression à chaque plan. Le cinéaste le plus tatoué du monde a su créer un univers singulier où les personnages rivalisent de drôlerie macabre, de cruauté et de violence.
C'est culte ! La scène dans laquelle le clan Firefly fonce à toute allure sur un barrage de police. Un baroud d'honneur d'anthologie.
L'anecdote qui tue - Rosario Dawson a joué dans le film mais, coupée au montage, n'apparaît pas dans The Devil's Rejects.