CLIVE BARKER
Cabal de Clive Barker (1990)
Le pitch - Un groupe de mutants tente d'échapper à un tueur en série...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Clive Barker, qui signe ici sa deuxième réalisation, apporte -malgré les coupes des producteurs- sa patte à cet univers étrange, peuplé de créatures inquiétantes et d’un serial killer délirant.
C'est culte ! La galerie de monstres imaginés par Clive Barker pour Cabal.
L'anecdote qui tue - Le tueur n’est autre que… David Cronenberg (ce n'est pas un spoiler, pas d'inquiétudes).
Candyman de Bernard Rose (1993)
Le pitch - Une étudiante décide d'écrire sa thèse sur légendes locales. C'est en visitant une partie de la ville inconnue qu'elle découvre la légende de Candyman, un homme effrayant qui apparait lorsqu'on prononce cinq fois son nom en face d'un miroir...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est le premier boogeyman black… et parce que c’est le premier boogeyman amoureux, ce slasher reposant sur la relation qui lie Candyman à l’héroïne.
C'est culte ! La scène où Candyman fait sortir des abeilles de sa bouche… Pour le tournage, le comédien a accepté d’accueillir de véritables abeilles dans sa bouche, sa seule protection étant une membrane l’empêchant d’avaler les insectes.
L'anecdote qui tue - Tony Todd apparaîtra dans une autre saga horrifique : c’est lui le croquemort de Destination finale.
Midnight Meat Train de Ryuhei Kitamura (2009)
Le pitch - Décidé à créer l'événement pour sa prochaine exposition, un photographe décide de capturer les pires aspects de l'homme. Il s'intéresse à un tueur en série, Mahogany, qui traque les banlieusards prenant les derniers métros pour rentrer chez eux, avant de les tuer avec une sauvagerie inimaginable.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est violent, et que la relation entre Bradley Cooper (le photographe) et Vinnie Jones (le tueur) est assez intrigante. Reste un twist final qui divisera.
C'est culte ! Les mises à mort du tueur, à grands coups de marteau à assommer les bestiaux. Le massacre de Ted Raimi en est une parfaite illustration.
L'anecdote qui tue - Midnight Meat Train s'inspire d'une courte nouvelle de Clive Barker (27 pages), tirée de la série des Livres de sang dont le premier tome fut publié en 1984. Mais celle-ci ne raconte que la dernière demi-heure du film. De fait, le scénariste Jeff Buhler a choisi de développer la structure du film autour du photographe.
Le Maître des illusions de Clive Barker (1995)
Le pitch - Harry d'Amour enquête sur une secte dont le but avoue est d'étendre le mal sur toute la surface de la Terre.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Le Maître des Illusions est la dernière réalisation en date de Clive Barker, portée par un solide casting (Famke Janssen, Scott Bakula, Kevin J. O'Connor…). A l'époque, c'était un Direct-to-DVD efficace.
C'est culte ! Daniel von Bargen, inquiétant en gourou mystique.
L'anecdote qui tue - Clive Barker travaille actuellement sur un film d’animation inspiré de "Tortured Souls", la ligne de figurines sanglantes vendues par Todd McFarlane.
Hellraiser 3 de Anthony Hickox (1992)
Le pitch - Une jeune journaliste assiste à la mort abominable d'un adolescent. Sa seule piste : la petite amie de la victime, dont elle retrouve la trace dans un nightclub. Terry lui révèle que la clé du mystère se trouve dans une mystérieuse boîte...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que dans Hellraiser 3, Pinehead innove dans les supplices, à l’image des cénobites qui accomplissent ses basses œuvres.
C'est culte ! Le cénobite DJ, la tête farcie de CD meurtiers.
L'anecdote qui tue - Pinehead, considéré comme trop effrayant pour les enfants, n’apparaissait pas sur les affiches du film pour sa sortie cinéma aux Etats-Unis.