MADE IN FRANCE
La Horde (2008) de Yannick Dahan et Benjamin Rocher
Le pitch - Au Nord de Paris. Décidé à venger la mort d'un des leurs, un groupe de policiers prend d'assaut une tour HLM, dans laquelle s'est barricadée une bande de gangsters, et se retrouve sans le savoir confronté à une horde de zombies...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le duo Yannick Dahan / Benjamin Rocher a réussi le pari fou de créer un mix entre [Rec] et L'Armée des morts. Avec un pitch complétement barré qui fleure bon le gunfight et le dézingage de zombies, un casting de "gueules" alléchant (Claude Perron, Jean-Pierre Martins, Aurélien Recoing, Jo Prestia, Doudou Masta et Eriq Ebouaney pour ne citer que ceux-là), une chorégraphie des combats signée Alain Figlarz, expert en la matière, La Horde a tout du film badass de chez badass !
C’est culte ! La scène où le flic Ouessem, personnage joué par Jean-Pierre Martins, est pris d’assaut sur le toit d’une voiture par une centaine de zombies…
L’anecdote qui tue – Audrey Dana était initialement pressentie pour incarner l'héroïne de La Horde, mais du fait de sa grossesse, la comédienne dut céder sa place à Claude Perron. Quant au tournage, il s'est essentiellement déroulé en septembre et octobre 2008 sur l'Ile-Saint-Denis, dans le 9-3, dans un vaste hangar désaffecté, ancien dépôt des Galeries Lafayette.
Mutants (2009) de David Morley
Le pitch - Dans un monde où un terrible virus a contaminé la population, un couple en fuite tente de trouver une zone où se réfugier. Pris au piège par des créatures sanguinaires, Marco et Sonia vont devoir lutter pour leur survie...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Mutants de David Morley est avant tout un film d’ambiance empreint de mélancolie et de froideur clinique. Les créatures de cet opus ont ce je ne sais quoi d’organique qui en séduira plus d’un.
C’est culte ! Les scènes de métamorphose de Francis Renaud en mutant… On dirait presque du Cronenberg !
L’anecdote qui tue – Mutants fait partie d'une collection de films de genre, "Mad Studios", développée par Sombrero Productions et dans laquelle figurent également Vertige (2009), thriller à haute voltige d'Abel Ferry, le claustrophobique Captifs (2010) et le surnaturel Derrière les murs (2011) filmé en 3D.
A l'intérieur (2007) de Julien Maury et Alexandre Bustillo
Le pitch - Depuis la mort tragique de son mari dans un accident de voiture, Sarah est seule et malgré une mère omniprésente, c'est seule qu'elle passera son réveillon de Noël. Seule et enceinte. Cette nuit est la dernière que la jeune femme passera chez elle. Le lendemain matin, celle-ci doit entrer à l'hôpital pour accoucher. Dans sa maison, tout est calme. Jusqu'au moment où quelqu'un vient frapper à sa porte...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que plus gore tu meurs ! Julien Maury et Alexandre Bustillo n’hésitent pas à transgresser certains tabous, s’en prenant même à la sacro-sainte figure de la femme enceinte… Il fallait oser, A l'intérieur l'a fait !
C’est culte ! La scène où Alysson Paradis, consciente, subit une césarienne commise par Béatrice Dalle… Bah oui, on ne pouvait pas faire l’impasse…
L’anecdote qui tue – La première actrice pressentie pour camper l’héroïne du film était Fanny Valette, mais à la lecture du scénario elle se considéra scandalisée qu’on lui propose un tel rôle.
Haute tension (2003) d'Alexandre Aja
Le pitch - Marie, une étudiante de vingt ans, révise ses examens dans la ferme isolée des parents de sa meilleure amie. En l'espace d'une nuit, un tueur, qui ignore son existence, assassine à tour de rôle les membres de cette famille...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec ce film de genre de haute volée, Alexandre Aja rend un vibrant hommage à ses maîtres Tobe Hooper, William Lustig et Wes Craven. Autant de références cinéphiliques dont il ne cessera de se réclamer durant le reste de sa carrière.
C’est culte ! Le twist de fin hallucinant où l’on apprend que le personnage joué par Philippe Nahon est…
L’anecdote qui tue – La comédienne Cécile de France a suivi une préparation physique avant le tournage de Haute tension. Elle a été coachée pendant deux mois par l'ancien champion de boxe thaï amateur Edouard Nikitine.
Martyrs (2008) de Pascal Laugier
Le pitch - France, début des années 70. Lucie, une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errant sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d'agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses. Traumatisée, mutique, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d'amitié avec Anna, une fille de son âge...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que jamais film d’horreur français n’avait fait autant parler de lui lors de sa sortie… Violence insoutenable, cruauté des situations, radicalité des partis pris de mise en scène, interdiction aux moins de 18 ans avant de passer à une interdiction aux moins de 16 ans avec avertissement. Pour toutes ces raisons, Martyrs de Pascal Laugier ne vous laissera pas indifférent.
C’est culte ! La scène où Morjana Alaoui est écorchée vive par les gens qui l’ont capturée… No limit !
L’anecdote qui tue – Pendant une scène, Morjana Alaoui, qui n'avait pas fait la différence entre le décor et les vrais objets, est passée par une plateforme non sécurisée. Elle a fait une chute de trois mètres, et s'est cassé trois os. Elle a dû rester 6 semaines à l'hôpital et le tournage a été suspendu d'autant.