REMAKES
Massacre à la tronçonneuse (2004) de Marcus Nispel
Le pitch - En 1973, lors d'une perquisition à la ferme de Thomas Hewitt, ancien employé de l'abattoir de Travis County, au Texas, la police découvrait les restes de 33 êtres humains. Cette effroyable trouvaille mit en émoi la population locale. Arborant les grotesques masques de chair de ses victimes et brandissant une tronçonneuse, le tueur fut macabrement surnommé Leatherface...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Marcus Nispel a réussi à s’emparer de ce classique de l'horreur signé Tobe Hooper pour en faire quelque chose d’encore plus gore et de plus malsain. Bref, une véritable boucherie !
C’est culte ! La scène où l’auto-stoppeuse se fait sauter la cervelle dans la voiture des jeunes gens. Surprenant !
L’anecdote qui tue – John Larroquette, qui assurait la narration du premier film, a accepté de reprendre son "rôle" pour le Massacre à la tronçonneuse nouvelle version. Idem pour le chef opérateur Daniel Pearl, responsable de la photographie des deux versions.
L'Armée des morts (2004) de Zack Snyder
Le pitch - Personne ne peut expliquer comment tout cela est arrivé, mais ce matin, le monde n'est plus qu'un immense cauchemar. La population de la planète se résume désormais à une horde de morts vivants assoiffés de sang...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Zack Snyder est parvenu à garder l’essence du Zombie de Romero tout en lui insufflant un rythme et un traitement plus actuels et plus dynamiques. Ici, les morts-vivants ne marchent pas, ils courent !
C’est culte ! L'expédition depuis le centre commercial vers l'armurerie, en passant par les égoûts. Ca commence bien... et puis tout part en vrille.
L’anecdote qui tue – Héros du Zombie de George A. Romero, Ken Foree, Scott H. Reiniger et Tom Savini font une apparition hommage dans L'Armée des morts, le premier dans le rôle d'un télévangeliste, le second dans l'uniforme d'un général et le troisième en shérif spécialiste des zombies.
La Dernière maison sur la gauche (2009) de Dennis Iliadis
Le pitch - Les Collingwood possèdent une maison isolée, sur les berges d'un paisible lac. Leur fille, Mari, et sa copine Paige ne vont pas tarder à se faire enlever par un psychopathe évadé, Krug, sa compagne Sadie, son frère Francis et son fils, Justin. Laissée pour morte, Mari tentera de rejoindre à la nage la demeure familiale...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que plus que pour les autres films, ce remake était nécessaire tant la première version de Wes Craven a considérablement vieilli. Chez Dennis Iliadis, le suspense et le sadisme sont à leur comble… Difficile de ne pas jubiler…
C’est culte ! La scène dans la cuisine où l’un des violeurs se prend le bras dans le broyeur de l’évier… Jouissif !
L’anecdote qui tue – Alors que l'action se situe à Westport (Etats-Unis), La Dernière maison sur la gauche a été tourné en Afrique du Sud, dans une réserve située à 42 minutes du Cap, où la maison du film a été intégralement construite.
Vendredi 13 (2009) de Marcus Nispel
Le pitch - Un groupe d'adolescents découvre le camp de Crystal Lake en même temps que le terrifiant Jason Voorhees et ses intentions meurtrières...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec un peu moins de réussite tout de même que pour son premier remake, Massacre à la tronçonneuse (2004), le cinéaste Marcus Nispel parvient à signer un slasher efficace et soigné. Rien à voir avec l’ennui suscité par l'original…
C’est culte ! La scène de pré-générique où de jeunes campeurs se font salement décimer par l’hôte des lieux…
L’anecdote qui tue – Alors qu'il apparaît avec un sac en toile sur la tête dans le deuxième épisode de la saga (avant de revêtir son célèbre masque de hockey dans le troisième), Jason apparaît dans le Vendredi 13 de 2009 sous trois différents aspects : à visage découvert, avec le sac, et avec le masque.
Halloween (2007) de Rob Zombie
Le pitch - Un 31 octobre, à Haddonfield, Illinois, le soir de la fête des masques de Halloween... La vie du jeune Michael Myers, 10 ans, bascule. Troublé par des pulsions morbides, moqué par ses camarades d'école parce que sa mère est strip-teaseuse, harcelé par son beau-père, tourmenté par les premiers émois sexuels de sa soeur aînée, il revêt un masque en latex et, dans un accès de folie, assassine la moitié de sa famille au couteau de cuisine...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Rob Zombie revisite le mythe Michael Myers à sa façon, en lui insufflant une certaine dose d’humanité… Ce qui n’empêche pas quelques passages outrageusement gores…
C’est culte ! La scène où Michael Myers revêt pour la première fois de son histoire ce fameux masque impersonnel… Symbolique !
L’anecdote qui tue – Le casting de ce Halloween cuvée 2007 comprend quelques "gueules" inquiétantes du cinéma d’horreur et de la série B d’antan : Malcolm McDowell (Orange mécanique, 1971), Brad Dourif (la saga Chucky), William Forsythe (The Devil's Rejects, 2006), Richard Lynch (Invasion U.S.A., 1985) ou encore Udo Kier (De la chair pour Frankenstein, Du sang pour Dracula). Une façon pour Rob Zombie de rendre hommage à ces "trognes" qui ont bercé sa jeunesse.