MACHINES-TUEUSES
Christine de John Carpenter (1983)
Le pitch - La première fois qu'Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beauté aux formes éblouissantes. C'était dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle Plymouth, modèle 57, n'aime pas trop les rivales. Gare à celles qui voudront approcher Arnie !
Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette adaptation d’un roman du maître de l’épouvante Stephen King est orchestrée avec brio par un autre maître de l’épouvante en la personne de John Carpenter (The Thing, Halloween), qui sait sacrément y faire dès lors qu’il s’agit de planter une ambiance. Et parce que Christine EST vivante, si, si ! On en devient vite persuadé ! Juste après avoir vu ce classique, quand vous monterez à bord de votre petite Clio (vous aurez du mal à vous offrir une Plymouth, modèle 57), vous vous sentirez un peu bizarre... On parie ?
C'est culte ! La reconstruction d’une Christine détruite, avec la tôle de la voiture qui revient à sa forme d’origine. Fascinant .
L'anecdote qui tue - Pour les besoin du film, ce sont pas moins de 23 véhicules qui ont été détruits !
Maximum Overdrive de Stephen King (1986)
Le pitch - Dans une petite ville, les machines deviennent soudain autonomes et prennent en chasse leurs propriétaires humains.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Maximum Overdrive est le premier (et seul) long métrage réalisé par Stephen King. Et parce que le maître de l’épouvante nous surprend. En adaptant l’une de ses propres nouvelles, Poids Lourds, issue de son receuil Danse Macabre, on pensait qu’il allait nous faire flipper. Mais contre toute attente, il s’amuse et signe une comédie horrifique décalée, rythmée et souvent drôle. Stephen King, fun et décomplexé ? Mais oui !
C'est culte ! La bande-annonce du film (visible ci-dessous), présentée par un Stephen King super flippant !
L'anecdote qui tue - C’est l'album Who Made Who d'AC/DC qui fait office de bande originale du film.
L' Ascenseur de Dick Maas (1983)
Le pitch - Quatre morts. Tel est le bilan de l'incompréhensible accident survenu dans un ascenseur. Un dépanneur en vérifie le mécanisme. Aucune anomalie ne semble entraver la bonne marche de l'appareil. Les jours suivants, les victimes se succèdent...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que L'Ascenseur est le seul film à s’être véritablement emparé d’une peur contemporaine qu’on a bien du mal à avouer lors d’un dîner entre amis : la peur de l’ascenseur. Parce que dans les années 80, ce film avait vraiment marqué les esprits, remportant le Grand Prix du Festival du Film Fantastique d’Avoriaz. Et parce que sa tagline est géniale : "Par pitié, prenez l’escalier !"
C'est culte ! Le garde de la sécurité qui se fait décapiter par l’ascenseur fou !
L'anecdote qui tue - Une certaine Naomi Watts figure au casting de la suite du film,L' Ascenseur (niveau 2)
Panique sur le Green de Thomas R. Rondinella (1989)
Le pitch - Une tondeuse de golf sème la terreur sur son passage…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que franchement, vous ne verrez ça qu’une fois ! Merci Troma !
C'est culte ! En caméra subjective, la tondeuse qui "avale" une victime !
L'anecdote qui tue - En version québecoise, vous pourrez trouver Panique sur le Green sous le nom de Lames diaboliques !
La Presseuse diabolique de Tobe Hooper (1995)
Le pitch - Après une série d'accidents terribles, un policier est persuadé que la presse à vapeur de la blanchisserie Blue Ribbon est possédée par un esprit démoniaque et assoiffée de sang. Engagé dans une course contre la montre pour sauver la vie d'une jeune fille, il doit détruire la créature avant qu'il ne soit trop tard. Plongez dans les profondeurs de l'enfer dans cette histoire terrifiante décrivant les ravages d'une machine démente.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette histoire complètement improbable qui peut inspirer la moquerie de premier abord marque la réunion de trois géants de l’horreur : Stephen King, auteur de la nouvelle d’origine + Tobe Hooper, le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse, derrière la caméra + Robert Englund, le légendaire interprète de Freddy Krueger, dans le rôle principal. Ca y est, on se moque moins ?
C'est culte ! Quand la presseuse diabolique "avale" ses victimes, forcément, c’est culte…
L'anecdote qui tue - La Presseuse diabolique marque la troisième collaboration de Tobe Hooper avec Robert Englund après Le Crocodile de la mort (1977) et Night Terrors (1993).