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    Ces réalisateurs qui cumulent les casquettes sur leurs films
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Par souci de maîtriser leur création parce qu'il s'agit avant tout de leur oeuvre; par souci d'économie, parfois par narcissisme; parce qu'ils sont des "Control Freaks"...Certains cumulent les casquettes sur leurs oeuvres. Voici six exemples.

    Pascal Chantier

    Ce n'est un secret pour personne : la série culte Kaamelott est vraiment le bébé d'Alexandre Astier, qui couve sa création : il écrit la série, il réalise la musique, il joue..."Pour moi, c'est essentiel de faire tout ça. J'ai toujours fonctionné comme ça. Déjà quand j'étais plus jeune et moins jeune d'ailleurs, je composais de la musique, beaucoup, chez moi. Et j'ai toujours eu le goût de fabriquer des trucs tout seul. Je tiens à garder une patte extrêmement personnelle des choses, quitte à parfois me planter. Mais je veux que ce soit comme je l'ai pensé; et qu'après l'équipe s'organise pour fabriquer cette chose là. Je garde aussi le montage, j'y tiens énormément. Cela ne me viendrait pas à l'idée de créer une scène, de la mettre en scène, de jouer avec les gens, pour au final larguer ça à quelqu'un d'autre qui va la monter à sa sauce. C'est un tout. Dans ma tête, je n'ai pas le sentiment de tout faire, mais de juste faire mon métier. Mon métier, c'est cette globalité là".

    Le mot de la fin ? On laisse encore la parole à Alexandre Astier, que nous avions eu au micro au Comic Con Paris en 2012 : "je ne crois pas du tout à l'oeuvre collective. Je crois surtout que la petite flamme très particulière qui réside dans la personnalité d'une oeuvre, elle est dans le coeur d'un mec ou une nana. Après, cette flamme doit être collectivement préservée".

     

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