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    "Cold in July", "Dallas Buyers Club"... Les années 80 n'ont jamais été aussi tendance !

    Avec "Cold In July ou "Dallas Buyers Club", les années 80 ont de nouveau pris d'assaut les affiches en 2014 ! Zoom sur les fictions de ces deux dernières années qui nous ramènent en plein dans les 80's...

    Les années 80... du voyage temporel

    Camille a seize ans lorsqu’elle rencontre Eric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille. 25 ans plus tard : Eric quitte Camille pour une femme plus jeune. Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé, en 1985. Elle a de nouveau seize ans. Elle retrouve ses parents, ses amies, son adolescence… et Eric.

    Pourquoi les eighties ?

    Camille redouble, c'est la suite logique du parcours de sa réalisatrice et actrice, Noémie Lvovsky, qui explore le domaine de l'adolescence depuis ses débuts (avec les magnifiques Petites et La vie ne me fait pas peur). Avec ce film sorti en 2012, elle va encore plus loin et choisit de placer son action en 1985. Pour son héroïne, Camille, 1985, c'est l'année où elle a rencontré ses meilleures amies et son futur mari, c'est l'année où elle est tombée enceinte et bien sûr le moment où elle a perdu sa mère. Inspiré de Peggy Sue s'est mariée de Coppola, Camille redouble emprunte aussi la logique de Retour vers le futur (sorti en 1985) que la réalisatrice nous avait confié être "l'un des plus grands scénarios du monde".

    Teen-movie à la française, sensible, hilarant et touchant, Camille redouble est un bond magique dans le temps mais cette touche fantastique n'est pas l'enjeu du film : Noémie Lvovsky n'est pas là pour faire avancer la science-fiction mais pour poser des questions sur le temps qui a passé. Ainsi, elle et Samir Guesmi ont gardé leurs corps d'adultes, créant un décalage constant...

    Comment ?

    Via les vêtements colorés et totalement débraillés de ses héros, Camille redouble insuffle une jolie ambiance 80's. Lorsque Camille retrouve ses vêtements de l'époque, elle est d'abord choquée puis ravie à l'idée de cette liberté retrouvée mais aussi des invitations en boom et des retrouvailles autour du flipper du coin. A nouveau, c'est également par la musique que la nostalgie se créé puisque le film entonne des tubes tels que Venus de Bananarama, 99 Lutfballons de Nena, Walking on Sunshine ou encore des titres de Barbara, sortis tout droit des années 60 mais qui évoquent la génération des parents de Camille.

    A part ces quelques détails, Noémie Lvovsky ne s'appuie pas sur une retranscription parfaite des années 80 mais plus sur une retranscription du souvenir, comme elle l'expliquait lors de la sortie : "Je ne cherchais pas à reconstituer les années 80 mais à entrer dans la tête de Camille. On voyage dans son deuxième passé, je voulais qu'il ait les couleurs et les formes de son imaginaire et de ses souvenirs. J'ai demandé au chef-opérateur, aux décorateurs, à la costumière de chercher la sève, l'énergie, l'élan d'une jeunesse réinventée par le souvenir."

     

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