Avec "Cold In July ou "Dallas Buyers Club", les années 80 ont de nouveau pris d'assaut les affiches en 2014 ! Zoom sur les fictions de ces deux dernières années qui nous ramènent en plein dans les 80's...

Les années 80... Façon thriller

1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il est malgré lui entraîné dans un monde de corruption et de violence.

Pourquoi les eigthies ?

En salles le 31 décembre, Cold In July aurait pu être un film contemporain. Mais parce que le livre dont il est adapté a été écrit en 1989, le réalisateur Jim Mickle a choisi de dérouler son intrigue à la même époque. Un choix qui a été presque évident, comme Mickle nous l'a confié au dernier Festival de Deauville :

"J’aimais l’idée que le film ressemble à un livre écrit pendant les années 80. Le roman a été écrit en 1989, quand personne ne savait encore qui était Quentin Tarantino. Une fois qu’il est arrivé, il a changé les histoires de personnages avec des flingues à tout jamais, qui sont devenus des films post-Pulp Fiction. J’aimais donc l’idée que Cold in July se déroule dans cette période innocente que sont les années 80, après l’Âge d’Or qu’avaient été les années 70. Et le personnage de Michael ne pourrait pas exister dans le monde d’aujourd’hui qui est super high-tech, dans le style des Experts. Il fallait qu’il puisse résoudre des problèmes sans portable ni internet." *

Comment ?

Dans Cold in July, les années 80 s'infiltrent par touches subtiles. Ainsi, les fans de Dexter seront ravis de voir Michael C. Hall arborer la fameuse coupe mulet des années 80. "Michael a eu deux semaines entre la fin de Dexter et le début du tournage de Cold in July, donc je craignais qu’il ait la même coupe et le même type de barbe que dans la série. Mais il m’a dit de ne pas m’inquiéter. Et c’est en travaillant avec les coiffeurs de Dexter, chargés de lui confectionner sa barbe du tout dernier épisode, qu’il a pensé aux années 80 et à une coupe mulet. Ils lui ont donc fait ce rajout qu’il a apporté à notre coiffeur, qui passait une heure chaque jour à lui fixer aux cheveux."

En dehors des looks des acteurs et des décors, le réalisateur a tenu à ce que la musique soit un personnage à part entière. Il a également offert un rôle à une star des années 80 : Don Johnson, de Deux Flics à Miami et Nash Bridges. Autre petit clin d'oeil amusant, Wyatt Russell, le fils de Kurt Russell, tient également un rôle dans le film.

* Propos recueillis par Maximilien Pierrette, interview complète à venir