La série-phénomène Violetta entame sa 3ème saison ce lundi 13 octobre à 18h30 sur Disney Channel. Martina Stoessel, l'interprète de l'adolescente adulée par les 8-14 ans, a donné la réplique cette année au chanteur et comédien Damien Lauretta, le premier français à intégrer le show argentin qui rencontre un énorme succès à l'international et en France. Le jeune homme a pris le temps de répondre à nos questions pour partager avec nous son expérience sur cette série musicale...
De quelle façon votre personnage est introduit dans la 3ème saison ?
C'est un nouvel élève français au studio. Il va intégrer l'école après avoir passé des auditions. Il rencontre Violetta qui va l’aider à obtenir une bourse pour suivre ses études. C’est un personnage très mystérieux. Il a besoin de cette bourse pour suivre les cours du studio. Pourtant, son père est milliardaire. Mais comme il s’est inscrit sans lui dire, il est obligé de se débrouiller par lui-même. En réalité, son père pense que chaque matin il se rend à son école de commerce, alors qu’il rejoint l’école de musique. Cela l’oblige à s’inventer une double vie : Clément devient Alex, un garçon plus modeste qui va évoluer dans le monde de Violetta, sans que personne ne sache vraiment qui il est. Mais un mensonge en amènant un autre… jusqu’où sera-t-il prêt à aller pour réaliser son rêve ?
Va-t-il changer la dynamique entre les protagonistes ?
Oui, mon personnage va tomber amoureux de Violetta. Mais, il a un rival de taille : Leon.
Je devais faire preuve de deux fois plus de concentration pour être certain de ne rien manquer de ce que mes collègues hispaniques disaient.
"Violetta" vous permet j’imagine d’exercer vos talents pour le chant et et la danse ?
L’action de Violetta se déroule en grande partie au sein de l'école de musique. J’ai donc naturellement pu m’exprimer en chantant en espagnol et en acoustique (piano-voix ou guitare-voix). J’ai pu également montrer mes capacités en danse (que ce soit dans des chorégraphies de groupes ou en solo). Violetta me permet donc à la fois de chanter (ma passion n°1), de danser et de jouer la comédie. Le tournage est d'ailleurs très intense. Chaque épisode dure 45 minutes et nous en avons 80 à tourner en une saison. Mes premiers jours sur le plateau n’ont pas été simples, car en plus d’apprendre mon texte, de répéter et de jouer la comédie, je devais faire preuve de deux fois plus de concentration pour être certain de ne rien manquer de ce que mes collègues hispaniques disaient. L’espagnol n’est pas ma langue maternelle… En plus de cela, on doit également aller en studio pour enregistrer les chansons de la série, répéter les chorégraphies dans la salle de danse…
C'est une chance incroyable d’être immergé dans un pays et de vivre au rythme de ses habitants.
Comment s’est passée l’intégration dans le show et dans un pays étranger ?
Tout est allé très vite entre le casting et mon départ pour l’Argentine. J’étais tellement enthousiaste. Se lancer dans un tel projet est comme un véritable défi. Et au fond de moi, j’étais convaincu que tout allait bien se passer. Dès le premier jour, mes camarades m’ont accueilli à bras ouverts. Ce n’est pas la première fois dans Violetta qu’un acteur étranger intègre le casting sans vraiment parler la langue. J’étais un peu paniqué, et ils m’ont rassuré avec une chaleur de vie propre aux pays latins. Ils vous mettent à l’aise et vous rassure en deux minutes. Ils ont tous fait des efforts pour me comprendre ; on se parlait avec des gestes, je leur racontais comment était mon pays, ce qu’on mange, comment nous vivons… de mon côté, je découvrais chaque jour de nouvelles choses, de nouvelles coutumes. Peu importe l’endroit où je posais les yeux, tout était nouveau pour moi. C'est une chance incroyable d’être immergé dans un pays et de vivre au rythme de ses habitants. La France me manque bien entendu, ainsi que mes amis et ma famille, mais je vis des choses tellement intenses que je profite de chaque seconde !
Quel a été l’accueil du public argentin à la suite de vos premières apparitions sur les écrans ?
Mon personnage est très proche de Violetta, et les fans des "Léonetta" (le couple Violetta-Léon) comme on les appelle, n’appréciaient pas vraiment que je m'immisce au milieu de ce couple mythique.
Je trouvais ça tellement agréable de pouvoir repartir à zéro, tout en gardant mes expériences.
Vous mettiez-vous moins de pression du fait de vous exposer dans un pays où personne ne vous connaît ? Une façon de faire table rase du passé ?
A mon arrivée en Argentine, j’étais un parfait inconnu. C’est vrai qu’on se sent libre de ne pas être jugé pour ce qu’on a déjà fait. J’étais Français, je ne parlais pas espagnol. Personne ne savait que j’avais fait une série sur NRJ12, ou que j’avais participé à X Factor sur M6. Et au début, je ne leur disais rien sur mon passé, car je trouvais ça tellement agréable de pouvoir repartir à zéro, tout en gardant mes expériences. Ce qui est drôle, c’est que Dreams - diffusée sur NRJ12 - était l’adaptation d’une telenovela argentine ; comme si cela avait été les prémices de cette nouvelle aventure qui m’attendait avec Disney Channel. Du coup me voilà ici, sans préjugés sur personne, personne pour me juger d’avance. Au fond, chacun se met sa pression en fonction des enjeux qui sont les siens… Je mise beaucoup sur le présent, et j’attends avec impatience l’avenir.