« UN GRAND POUVOIR IMPLIQUE DE GRANDES RESPONSABILITÉS. »
– BENJAMIN PARKER, SPIDER-MAN
“with great power comes great responsability.”
C’est l’oncle de Spider-Man qui dit ça à son neveu, et c’est pour cette raison que Peter Parker devient Spider-Man. Ayant fait le même constat, George Washington s’est dit qu’un bail de huit ans à la présidence des États-Unis était suffisant pour n’importe qui. Tim Allen a tenté de contourner la problématique, ce qui lui a valu de faire exploser son lave-vaisselle. Le roi David s’est affranchi de ce précepte et arrangé pour faire mourir l’époux de sa maîtresse, mais il y a gagné des problèmes familiaux aussi épiques qu’innombrables tout le reste de son existence. Selon toutes les apparences, le concept lui-même passe très loin au-dessus de la tête de Paris Hilton, ce qui explique que les amoureux des animaux sont depuis longtemps enclins à se faire du mouron pour son pauvre... pauvre petit chien. Quant à Albert Einstein, il avait pleinement conscience de la portée horrible et inhumaine de cette réalité, de sorte qu’il a écrit à Franklin Roosevelt pour lui expliquer que la construction d’une bombe atomique pouvait être envisagée. Incontestablement, ce truisme découle du verset biblique : "On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné" (Luc, XII, 48). Ces paroles d’un jeune Juif un peu altier, charpentier à Nazareth, ont sans doute des accents d’éternité, mais il a tout de même fallu qu’un autre jeune Juif, auteur de comics à New York, les reformule pour qu’une oreille contemporaine y perçoive une note d’authenticité.
La citation originale, parue dans Amazing Fantasy n° 15 (1962), dit : "Un grand pouvoir ne peut se concevoir qu’accompagné de grandes responsabilités !" Par la suite, l’expression a perdu son caractère solennel.