Charlotte Gainsbourg dans "Nymphomaniac"
Théorie crue
Retrouvée assommée et blessée dans une ruelle, Joe est soignée par un homme à qui elle accepte de raconter sa vie. Elle est nymphomane et l'avoue, au rythme d'un film fleuve qui relate son éveil sexuel sur cinquante ans de vie. Soif d'expériences extrêmes, choix tortueux voire pervers, le "mal" est davantage dépeint comme une malédiction que comme une quête effrenée du plaisir.
+ Pratiques extrêmes
La chair est triste donc pour la dépendante Charlotte Gainsbourg qui nous promène magistralement dans le pays de la sexualité féminine, celui qui après connu une éducation sentimentale brutale, ne peut que multiplier les aventures tantôt choquantes, tantôt amusantes. Toujours essentiellement autodestructrices.
= Oeuvre choc
Scènes de sexe explicites, affiches et extraits jouissifs, le sulfureux Lars Von Trier a tout osé dans Nymphomaniac. Une de ses oeuvres les plus puissantes et dérangeantes dans ce qu'elle montre du désir féminin, masochiste, exhibitionniste, frontal.
La bande-annonce non censurée du film