Qu'apporte, selon vous, la dimension transmedia à la série "CUT" ?
NB : Mise en place depuis le début de la saison 1, la dimension transmedia est l'une des grandes particularités de la série CUT. Elle permet aux personnages (et notamment à celui de Jules) d'être développés simultanément à la télévision et sur les réseaux sociaux, via un compte Facebook fictif (Jules974), et désormais via une application mobile interactive. Les téléspectateurs peuvent ainsi retrouver leurs personnages préférés et commenter leurs statuts sur Internet.
Ambroise Michel (Adil) : Ce qui est fascinant c’est que ça permet de montrer le hors-champ. Souvent, dans une fiction, on va avoir ce qu’on appelle les ellipses. D’une scène à une autre, il y a deux jours qui se sont passés, et le transmedia permet de montrer ce qui s’est passé pendant ces deux jours. C’est fascinant parce que même si les gens ont du recul et savent que c’est une fiction, ça les fait encore plus rentrer dans cette intimité-là. Ce que j’aime dans mon métier, c’est donner vie à quelqu’un qui n’existe pas.
Vincent Vermignon (Stephan de Kervelec) : Je trouve ça génial, parce que ça implique le téléspectateur. La première chose que je fais quand j’allume mon ordinateur, c’est aller sur Facebook. Ça fait partir de ma vie. Plus la fiction se rapproche de la réalité, plus c’est apprécié. Et je pense que le transmedia y contribue beaucoup. Un personnage comme Jules va sur Facebook, il va en cours, il a des amis, il a une vraie vie. Donc ça donne encore plus de vie au personnage.
Emilie Granier (Billie) : C’est innovant, donc ça a pu attiser un peu la curiosité des gens. Il y a un côté interactif avec les spectateurs, et je pense que ça leur plait.
Julie Boulanger (Laura Park) : Ça apporte une diffusion Internet, ça permet de toucher un autre média que la télé. Internet est un média très important aujourd’hui. France Ô n’est pas vraiment une chaîne que les jeunes regardent, donc ça permet une ouverture sur le monde.
Sébastien Capgras (Jules Park) : Comme c’est interactif, ça permet aux gens d’être plus près des personnages. Il y a des révélations faites en avance, et ça permet de continuer à suivre Jules même sans la série. Quand tu te dis "Mince, j’ai pas envie d’attendre demain !", tu vas sur la page et tu as des vidéos, des commentaires, des photos… Il est vraiment vivant ce personnage, grâce à cette page. Et quand on regarde la série, ça marque un peu plus le personnage. On essaye de s’amuser le plus possible, et ce qui est bien c’est que mon personnage a 18 ans, il est jeune, et les jeunes sont constamment sur les réseaux sociaux, ils prennent tout en photo. J’ai plus de liberté, je peux vraiment faire des choses que quelqu’un de 40 ans ne ferait pas.
Antoine Stip (Charles de Kervelec) : On ne peut pas aller contre son temps, surtout avec une série. Les jeunes regardent beaucoup la télévision avec leur Ipad, leur ordinateur ou leur Iphone sur les genoux. Et si on leur permet d’être interactifs pendant qu’ils regardent la série qu’ils aiment et de pouvoir intervenir en émettant leur opinion, c’est génial.
Tout sur la saison 2 de CUT, diffusée à partir du 6 octobre sur France Ô...