De quoi ça parle ?
Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer). Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne...
Ca passe quand ?
Ce diimanche 31 août à 20h50 sur France 4.
D.R.
1/ Une trilogie culte : Le Bon, la brute et le truand est le dernier épisode de la trilogie thématique dite des "Dollars" de Sergio Leone, débutée avec Pour une poignée de dollars puis Et pour quelques dollars de plus. Si aucun de ces films ne se suit véritablement, de nombreux points communs les unissent malgré tout : le casting, des personnages globalement similaires, une ambiance d'opéra baroque et picaresque...
2/ Un mot sur la musique : Compositeur attitré du cinéaste, Ennio Morricone signe avec Le Bon, la brute et le truand une bande originale dont il a le secret, en telle adéquation avec le récit qu'elle en devient presque un personnage à part entière. Ses morceaux sont d'ailleurs si effiaces qu'ils instantanément rentent en tête et qu'il suffit d'entendre quelques notes à peine pour les identifier.
3/ Pour la dernière scène : Sans en dévoiler l'issue, comment ne pas citer comme scène emblématique le célèbre duel à trois qui conclue Le Bon, la brute et le truand ? Un véritable tour de force du réalisateur qui va s'amuser à étirer la scène et multiplier les valeurs de plan pour retarder au maximum le coup d'envoi de la fusillade tant attendue. Cette scène à elle seule résume le style Leone.
4/ Un casting de rêve : Pour incarner les trois personnages-titres, Sergio Leone a fait appel à trois véritables légendes. Si Clint Eastwood et Lee Van Cleef étaient déjà apparus dans sa filmographie, Eli Wallach est, quant à lui, un petit nouveau dans l'univers du cinéaste. Ce dernier ne s'est d'ailleurs pas trompé en les choisissant puisque chacun livre une interprétation inoubliable, à tel point qu'il est impossible d'imaginer un autre acteur dans l'un de ces rôles.
5/ La France adore ce film : Lors de sa sortie, plus de six millions de spectateurs sont allés le voir en salles. Depuis, régulièrement diffusé à la télévision, il enregistre à chaque fois de bonnes audfiences. Voilà l'exemple typique du genre de film que l'on peut revoir à l'infini sans pour autant se lasser.
