De quoi ça parle ?
"L'indien", bandit cruel et fou, s'est évadé de prison. Il se prépare à attaquer la banque d'El Paso, la mieux gardée de tout l'Ouest, avec une quinzaine d'autres malfaiteurs. Le " Manchot " et le Colonel Douglas Mortimer, deux chasseurs de primes concurrents, décident, après une confrontation tendue, de faire finalement équipe pour arrêter les bandits. Mais leurs motivations ne sont pas forcément les mêmes...
Ca passe quand ?
Ce dimanche 24 août à 20h45 sur France 4
1/ Deuxième épisode d'une trilogie culte : Et pour quelques dollars de plus s'inscrit dans la trilogie thématique dite des "Dollars" de Sergio Leone, débutée avec Pour une poignée de dollars et terminée avec Le Bon, la brute et le truand. Si aucun de ces films ne se suit véritablement, de nombreux points communs les unissent malgré tout : le casting, des personnages globalement similaires, une ambiance d'opéra baroque et picaresque...
2/ Face à face légendaire : Personnage principal dans Pour une poignée de dollars, Clint Eastwood retrouve Sergio Leone qui l'associe cette fois-ci à un autre acteur mythique : Lee Van Cleef. Jamais vraiment alliés sans pour autant être véritablement ennemis, les deux comédiens forment un duo inoubliable de mercenaires unissant leurs forces malgré des intentions divergentes. Dans Le Bon, la brute et le truand ils seront à l'inverse confrontés dans un duel à trois d'anthologie.
3/ Une B.O. mythique : Compositeur attitré du cinéaste, Ennio Morricone signe avec Et pour quelques dollars de plus une bande originale dont il a le secret, en telle adéquation avec le récit qu'elle en devient presque un personnage à part entière. Ses morceaux sont d'ailleurs si effiaces qu'ils instantanément rentent en tête et qu'il suffit d'entendre quelques notes à peine pour les identifier.
4/ Un méchant charismatique : Face à Clint Eastwood et Lee Van Cleef, la présence d'un acteur talentueux était plus que nécessaire pour camper un méchant crédible. Et Sergio Leone ne s'est pas trompé en choisissant Gian Maria Volonte, déjà bad guy principal dans Pour une poignée de dollars. Le comédien italien aurait d'ailleurs pu participer à l'épisode final de la trilogie puisqu'il était considéré pour le rôle de Tuco (finalement attribué à Eli Wallach).
5/ Le western spaghetti : C'est au cours des années 60 que Sergio Leone révolutionna le western, un genre alors considéré comme usé et en perte de vitesse, inspirant d'autres cinéastes italiens, d'où l'appellation "western spaghetti". Ses films ont d'ailleurs rencontré un véritable succès au box-office : plus de quatre millions d'entrées en France pour Et pour quelques dollars de plus !