Ben Hur
3h32. Pas une seconde de moins. C’est le temps qu’il faut à William Wyler et à son extraordinaire casting pour raconter rien de moins que la plus grande histoire de tous les temps.
C’est en tout cas l’impression qu’on a à l’âge de 8 ans quand, à l’approche des fêtes, on est sur le point de découvrir Ben-Hur pour la toute première fois, que la cassette vidéo est soigneusement glissée dans le magnétoscope et que, pendant les quelques minutes qui précèdent le début du film, on remarque avec intérêt le petit logo en forme d’Oscar sur la boite, accompagné du prometteur chiffre 11.
Quelques instants plus tard, la magie du cinéma fait son effet et oui ! au bout de 3 heures et demie, on est en mesure de l’affirmer et de le soutenir : on vient de voir l’un des plus grands films jamais réalisés, l’une des plus grandes histoires jamais comptées.
Ben-Hur est tout à la fois. Tout et chaque chose, de façon parfaite. Une histoire d’amour, une histoire de vengeance, une histoire de famille, d’amitié, de pouvoir, de sacrifice. Un film d’action, un film d’aventure, une fresque épique, un drame intimiste…
En bref, difficile de définir véritablement ce qu’est Ben-Hur, sinon un monument qu’on ne se lasse pas d’admirer 3 heures durant, ou plus précisément et dans le désordre : la séquence des galères, impitoyable, la bande originale de Miklos Rozsa, triomphale, le personnage du Christ le plus intelligemment mis en scène qui soit, et bien sûr l’exceptionnelle course de char.
Thomas Imbert
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