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    Barton Fink a 25 ans : quand Hollywood flingue Hollywood !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Producteurs véreux, acteurs et actrices sans foi ni loi, scénaristes dévorés par l'ambition, carrières brisées, Hollywood et son Star System frelaté, ses escrocs en tous genres...Quand Hollywood flingue Hollywood en 12 films !

    Paramou

    Le film : Le jour du fléau (1975)

    De quoi ça parle ?

    Homer, vieux garçon introverti tombe amoureux de Faye, une jeune figurante ambitieuse et prête à tout pour arriver à devenir une star. Un soir, Homer la surprend dans les bras d’un autre homme. Furieux et humilié, il met un terme à leur relation. Mais un soir, au cours d’une de ces avants premières où se presse tout Hollywood, il découvre que tout le monde était au courant de l’infidélité de la jeune femme. Il sombre alors dans une folie meurtrière...

    Pour aller plus loin...

    "Par train, par voiture, par bus, ils vinrent à Hollywood...à la recherche d'un rêve" proclamait une catchline posée sur l'affiche du film mis en scène par John Schlesinger, qui signe ce Jour du fléau un an avant son extraordinaire Thriller Marathon Man. Mais Le jour du fléau est surtout une histoire où les gens viennent en Californie pour y mourir. Adapté d'un puissant et terrifiant roman de Nathanael West ("L'incendie de Los Angeles", publié en 1939), qui est d'ailleurs très supérieur au film, Le jour du fléau dépeint Hollywood comme le Nadir du mauvais goût, où les carrières se font et défont en l'espace d'une nuit -alcoolisée, c'est mieux-, une ville et un univers peuplé de Freaks, d'aspirants acteurs / actrices qui ne le seront jamais, quand ce ne sont pas les enfants, sorte de monstrueux croisement contre-nature entre une Shirley Temple et Baby Jane- qui sont catapultés sur le devant de la scène par des parents avides de gloires.

    Film un peu maudit d'un cinéaste qui a réalisé des oeuvres nettement supérieures, Le jour du fléau mérite malgré tout le coup d'oeil, ne serait-ce que pour entendre la musique de John Barry, et voir la composition d'un saisissant Donald Sutherland. Jusqu'à l'hallucinant - et très dérangeant- climax du film; une avant-première de The Buccanneer de Cecile B. de Mille tournant à l'émeute...et à l'horreur absolue.

     

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