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    Les acteurs de "Dreams" confient leurs rêves pour la nouvelle série d’NRJ12

    NRJ 12 lance ce lundi 6 janvier sa première fiction, "Dreams - 1 rêve 2 vies", soit la toute première série musicale "made in France".

    Elsa Esnoult, Damien Lauretta et Alice Raucoules

    © NRJ 12

    Pour la première fois en France, une série musicale voit le jour. C’est le pari que s’est lancé la chaîne de la TNT, NRJ 12, Dreams - 1 rêve, 2 vies en diffusion quotidienne dès ce lundi 6 janvier à 17h55.

    La série s’articule autour de Julia (Alice Raucoules), fille d’un riche entrepreneur, qui rêve secrètement d’une carrière de chanteuse, comme celle de sa mère. Le jour où l’émission de télé-crochet Dream Star prévoit des auditions sur l’île de Saint-Martin, la jeune fille se transforme alors en Jess, pour passer le concours de chant en toute discrétion.

    Cette nouvelle fiction réunit au casting des acteurs confirmés, comme Nicolas Van Beveren ou Tonya Kinzinger, mais aussi de jeunes artistes repérés justement dans des talent-shows. Nous avons rencontré pour vous Magalie Vaé (Star Academy), Damien Lauretta (X-Factor) et la chanteuse Julie Piétri qui a notamment marqué les années 1980 avec le tube "Eve, lève-toi". A aux trois, ils nous parlent de la nouvelle série d'NRJ 12.

    C’est la première fois que vous avez un vrai rôle de composition dans une fiction, comment avez-vous intégré ce projet ?

    Julie Piétri : Oui c’est vrai, j’avais déjà participé à une série qui s’appelait Pas de secrets entre nous sur M6, où je jouais mon propre rôle. Jean-Luc Azoulay m’avait contacté pour être guest dans Camping Paradis, finalement je n’ai pas convenu. Plus tard, il m'a fait savoir qu'il avait envie de me faire tourner dans son nouveau projet, Dreams. J’ai fait une lecture durant laquelle je découvrais que j’étais la méchante de la série. C’est amusant et bénéfique de prendre un rôle qui est à l’opposé de ce que je représente en tant que chanteuse.

    Damien Lauretta : Au départ le rôle a été proposé à un ami à moi, et en fait le producteur, Jean-Manuel DuPont, a regardé une vidéo de lui où on chantait ensemble et il s’est dit "c’est lui que je veux !". Il m’a appelé et voilà, les castings ont commencé. Ils n’ont pas été simples, j’en ai passé beaucoup, environ une quinzaine. Il y a eu énormément d’essais chanson et comédie. Vu que je n’avais jamais joué, je n’étais pas super à l’aise et j’ai dû m’accepter comme je suis. Je voulais être le plus naturel possible.

    Magalie Vaé : On m’a contacté pour faire me passer des castings et j’ai eu la chance d’être sélectionnée et de faire partie de cette belle aventure.

    Elsa Esnoult et Julie Piétri

    © NRJ12

    Comment s’est passé le tournage ?

    DL : Il a duré trois mois à l’île Saint-Martin. Nous étions comme dans une bulle, toujours ensemble, et ça a vraiment fonctionné. On a passé de supers moments. J’étais pourtant terrifié au début, quand je suis arrivé là-dedans avec toutes les équipes et les caméras. Dans X-factor, j’étais dans un groupe, je passais un peu inaperçu. C’est normal, le groupe était privilégié plutôt que l’individualité. Et du coup, qu’on me mette en face de ma propre personne, je n’étais pas copain avec la caméra, mais au final je l’aime beaucoup cette caméra (Rires).

    MV : Ça s’est très bien passé avec tout le monde. J’appréhendais assez de partir loin de ma famille, avec des personnes que je ne connaissais pas forcément. J’avais déjà vécu ça et ce n’étais pas facile. Et en fait, tout s’est très bien passé. Il y avait une super ambiance. Nous sommes tous devenus amis, et on essaie de se voir le plus souvent possible maintenant. Tout le monde était là pour s’entraider, se donner des conseils pour que tout soit parfait. Personne ne se tirait dans les pattes.

    JP : Le tournage était très intense. On tournait réellement toute la journée, du matin au soir. Nous apprenions les textes tous les jours, jusque très tard dans la nuit. Si l’équipe n’avait pas été soudée, rigolarde et positive, comme elle l’a été, ça n’aurait pas tenu. Je jubilais de rencontrer de jeunes comédiens. Et eux étaient très contents de me voir jouer la comédie. J’étais un peu la tata flingueuse.

    Pouvez-vous nous présenter vos personnages ?

    DL : Je m’appelle Luka dans la série. Je suis auteur-compositeur et plagiste.  Et je me retrouve indirectement impliqué dans ce concours de chant parce qu’il faut des compositions pour y participer, et qu’on va essayer de me voler les miennes. Je vais aussi être tiraillé entre les jolies filles de la série.

    MV : Dans la série, Violette est un peu la boule d’énergie, toujours contente mais aussi hyper stressée pour sa copine. Elle va se mêler un peu de tout et surtout de la vie de Julia. Au début, mon personnage va l’aider à réaliser son rêve en lui faisant rencontrer Andréa (ndlr : l’homme qui l’aide à se transformer en Jess) et la soutenir tout au long des castings. Après, je vais avoir ma propre histoire avec Malik.

    JP : J’ai le rôle de la méchante de la série. Je suis un peu la Joan Collins (Dynastie) de service. Anouk est une femme machiavélique, oui, mais c’est surtout une femme bafouée. Derrière toute femme méchante, il y a une femme qui souffre (Rires). C’est une ex-chanteuse, qui a eu du succès à une époque et qui n’a pas su transformer l’essai. Et je suis aussi la maman de Margot, jouée par Elsa Esnoult, qui a un talent extraordinaire et incarne la rivale de Jess lors des auditions.

    Est-ce que l’on va vous entendre chanter dans la série ?

    MV : Je ne chante pas dans la série. Je suis 100% comédienne. Le personnage a été écrit avant que j’arrive. Ça m’a permis de me concentrer sur le rôle à fond et de ne pas m’éparpiller entre des chansons.

    DL : Mon personnage est quelqu’un qui est un peu frondeur des îles, anticonformiste. Il ne souhaite donc pas participer aux castings. Mais comme il compose, et qu’il fait partie d’un groupe, on va l’entendre chanter plusieurs fois, toujours ses compositions.

    JP : Pas du tout, il n’est absolument plus question de la chanteuse. Il y a juste un petit clin d’œil, ma "fille" de fiction qui interprète "Eve, lève-toi" lors du casting. J’ai trouvé ça très mignon. Mis à part ça, rien n’aura à voir avec Julie Pietri.

    Est-ce que vous êtes inspirés de séries ou comédies musicales pour vos rôles ?

    JP : Il y a une série que je regarde avec ma fille de 21 ans, c’est Glee. Et je vous avouerais que la méchante prof de gym m’a un peu inspirée.

    DL : Je suis fan de Grease, comme beaucoup de gens. Et depuis que je suis tout petit, j’ai toujours aimé les comédies musicales de Broadway. A la maison, je regardais des cassettes vidéo de Cats ou Les Misérables. J’étais fasciné par ces acteurs qui chantaient, jouaient et faisaient des claquettes en même temps.

    Magalie Vaé, Nicolas Van Beveren et Audrey Moore

    © NRJ12

    Magalie et Damien, vous êtes les personnages les plus proches de Julia dans la série, comment s’est passé le tournage avec Alice Raucoules ? (ndlr : Magalie joue la meilleure de l’héroïne Julia et Damien son petit-ami)

    MV : Notre passé commun d’ex-Star Ac nous a un peu rapproché (ndlr : Magalie et Alice ont participé à ce télé-crochet respectivement en 2005 et 2008). On a vécu pratiquement la même expérience pendant des mois. Elle est arrivée en finale, moi j’ai gagné. Avoir plusieurs points en commun, ça nous a aidé à jouer des meilleures amies, c’était plus simple.

    DL : Je ne savais pas que c’était Alice qui avait le rôle. Je l’ai découvert le premier jour du tournage. J’ai vu une jolie blonde au buffet? Je suis allé la voir et, en fait, on était assez timides au début. On s’est découverts sur la série, en partageant des moments extraordinaires. Le fait de passer beaucoup de temps ensemble, ça crée forcément des liens.

    Comment ton histoire va-t-elle évoluer avec les deux personnages qu’elle interprète ?

    DL : Julia vient d’un monde de strass et de paillettes qui ne me correspond pas. Des gens proches d’elle vont me faire des coups tordus, et j’en viens à la détester. Lorsque je rencontre, Jess, je suis vite séduis par son côté rock’n roll et je tombe éperdument amoureux. Je suis un peu maladroit et je ne sais évidemment pas qu’elles sont la même personne.

    Pour finir, compte tenu de votre expérience personnelle, trouvez-vous que la série montre les coulisses des télés crochets de manière réaliste ?

    MV : Oui, on verra des castings qui vont bien se passer, d’autres non. Certains candidats vont se tirer dans les pattes et essayer de tout faire pour gagner. Je trouve que c’est assez bien montré, surtout pour les rôles de méchants.

    DL : On verra dans la série des rivalités entre les candidats, une certaine compétition. Mais ça reste une fiction, donc forcément les traits sont exagérés.

    Julie, auriez-vous voulu participer à ce genre d’émission, peut-être en tant que jury ?

    JP : Ce genre d’émissions me plaît beaucoup ! D’ailleurs, je n’attends qu’une chose, c’est qu’on m’interpelle là-dessus. J’aime beaucoup la Nouvelle Star. Il y a des vrais talents. J’ai chanté il y a peu de temps à Champs-Elysées en duo avec Christophe Willem, un ancien vainqueur de ce programme. Pareil pour The Voice qui recelle de talents extraordinaires, de personnalités atypiques. Et moi, ça me plaît !

    La bande-annonce de la série :

    Propos recueillis par Suzana Nevenkic

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