Mon compte
    Julie Depardieu, une fille sacrément "Katz" : rencontre !

    Rencontre avec l'attachante et fantasque Julie Depardieu, à l'occasion du lancement de la nouveauté de France 2, "La Famille Katz". Une comédie familiale drôle et étonnante à découvrir le 27 novembre...

    © Bernard Barbereau / FTV

    Aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame, Julie Depardieu a montré l'étendue de son talent à travers des films différents, passant de Podium à La Petite Lili, des Témoins au passager en allant jusqu'au Bal des actrices, Poltergay ou encore Possessions. Bientôt sur les planches dans Le Misanthrope, l'actrice s'est également exprimée via le petit écran au travers de téléfilms ou de miniséries (Le Comte de Monte-Cristo, Les Rois Maudits) mais jamais dans une série appelée à devenir un vrai rendez-vous. Heureusement, c'est sur le point de changer !

    A partir du 27 novembre prochain, les téléspectateurs auront en effet la chance de la voir chaque semaine sur leur petit écran grâce à la nouvelle série de France 2, La Famille Katz. L'histoire de Théa et Leny, un frère et une soeur qui, pour fêter Noël, se retrouvent chez leurs grands-parents, ceux-là même qui les ont élevés. Mais, ce que ne sait pas encore Théa, c'est que son frère a invité Samuel, leur père avec qui les ponts sont coupés depuis bien longtemps. Seul hic : Samuel est mort le matin même et toute la famille découvre qu'il avait une autre famille ailleurs. Tout ce petit monde va se rencontrer dans ces glauquissimes circonstances et devoir se supporter...

    Lors du dernier Festival de la Rochelle, nous avons pu rencontrer Julie Depardieu qui est revenue avec nous sur cette famille foldingue menée par un casting quatre étoiles, puisqu'on y retrouve entre autre Catherine Jacob (en belle-mère trop envahissante), Serge Hazanavicius (en frère stressé), Natacha Lindinger, Michèle Mercier ou encore Alain Bouzigues...

    © Bernard Barbereau / FTV

    Allociné : Vous avez déjà tourné dans des miniséries mais on vous a rarement vue dans une série. Qu'est-ce qui vous a décidé à vous plonger dans cette famille Katz ?

    Julie Depardieu : Ce qui m’a attirée, c’est que ça parle d’une famille et que c’était assez marrant. Déjà, la première scène, c’est un vieux qui se fait faire quelque chose par quelqu’un. J’aimais bien l’idée que ça commence comme ça. Les vieux aussi ont une vie sexuelle, et parlons-en (rires) ! Donc, oui c’était assez marrant. En plus, très honnêtement, j’ai très très peur des séries moi-même parce que je n’en ai jamais regardées. Sauf quand on était petits… Magnum… Tom Selleck ! Ou L' Homme qui valait 3 milliards. Mais, c’est vrai que je ne regarde pas du tout de séries comme les gens font parce que j’en ai très peur. Je n'ai pas envie de me réveiller à trois heures du mat' pour regarder la saison de je sais pas quoi. Je n'ai pas envie, ça me fait peur. Et donc évidemment, comme ça me fait peur, ça veut dire que ça marche très bien sur moi, et j’ai lu les scénarios en une 1h10. Les six épisodes. Je trouvais ça super. Donc, c’est surtout les scénarios qui ont fait que j’ai rappelé. Et après, il se trouvait qu’Arnauld Mercadier, c’était un copain de mon frère, mais je ne le connaissais pas. Il avait des amis que je ne connaissais pas. Et on en parlé et je me suis dit : "Merde, mais c’est marrant ça". Après j’ai passé des essais parce que je n’étais pas prise mais ensuite il se trouve que j’ai été prise.

    "J'ai très peur des séries"

    Mais, qu'est-ce qui vous effraie à ce point dans les séries ?

    C’est le côté addictif. Ca m’intéresse mais… C’est comme quand on est petit, t’es là avec ton livre et tu veux pas lâcher pas ton livre. Moi, j’ai un côté il faut me donner la résolution sinon ça m’angoisse (rires). De toute façon, de toute époque, il y a toujours eu des séries, pour tenir les gens en haleine. Balzac, il en écrivait dans les journaux. Je suis une femme assez populaire, j’aime bien quand [quelque chose me tient en haleine] mais ça me fait peur. C’est pour ça que je n’en regarde pas.

    © Bernard Barbereau / FTV

    Avec "La Famille Katz", la créatrice Thalia Rebinsky a voulu interroger l'idée de déterminisme familial. Est-ce qu'on est sûrs de ressembler à ses proches, est-ce qu'on est condamnés à ça... Est-ce que vous pensez que c'est réussi ?

    Ah bien sûr ! Comment elle décrit les descendants… Le frère qui essaie de tout bien faire pour justement essayer de relever le défi familial, d’être hyper sécurisé, du coup, il se rend malade come un dingue. Moi, mon personnage, elle dit f..., euh elle fait ça tout le temps (dit-elle en montrant son majeur). Et c’est assez marrant, parce que c’est une fille qui a 40 ans mais elle a 14 ans dans sa tête. C’est assez marrant. Moi, j’ai pu être comme ça, il y a très peu de temps et encore maintenant, avec ma coiffure très intéressante. Je trouve qu’on peut se retrouver dans cette fille, je me retrouve en elle en tout cas.

    "J'étais dans une famille où tout le monde était plus rapide que moi"

    Vous vous trouvez des points communs ?

    Oui. Mais, elle ouvre plus sa gueule que moi, beaucoup plus (rires). Moi, j’étais dans une famille où j’étais toujours un peu la dernière, tout le monde était plus rapide que moi, j’étais la plus petite… Mais, c’est vrai que ça gueulait souvent. Souvent j’arrivais, et tout le monde avait déjà tout dit. Mais, j’aimerai bien être comme elle, bien sûr. J’évite toujours les sujets.

    Thea, c'est aussi l’électron libre de la famille...

    Je pense. C’est ça qui la rend sympathique et pathétique, des fois elle est ridicule. Elle donne des conseils à tout le monde, elle est psy… C’est ce qui la rend aussi assez touchante. En tout cas avec cette famille, je me suis dit : "chouette, on montre ça à la télé", parce que c’est pas très différent de ce que moi j’ai connu, ou de ce que plein de gens ont connu. Je pense que tout le monde connait ça en fait. T’adore ta mère mais elle t’éneeerve, en plus nous dans la série on en a plus, nous on est orphelins. Les gens s’énervent, les gens s’exaspèrent … Je trouve ça bien aussi de filmer des vieux qui ont une vie sexuelle, c’est vachement intéressant parce que personne n’en parle ! Peut-être qu’un vieux, il a des érections a 70 ans, mais comment il fait ? Moi je trouve ça vachement intéressant. J’ai envie d’en savoir plus…

    Dans cette famille, Catherine Jacob va être un peu celle par qui tout va changer...

    Elle va foutre le bordel (rires). Elle va être tout le temps là mais elle n’habite pas avec eux. Mais, elle est au bureau. Et elle va faire chier tout le temps…

    Le premier épisode rappelle un peu "La Bûche" de Danielle Thompson. C'est Noël, le paternel vient de mourir, une famille se retrouve, on a aussi un peu de violon, des cabarets russes...

    Oui peut-être, c’est sûr. Des gens hyper névrosés. Il y a une ambiance oui… Je ne vous dirai rien !

    © Bernard Barbereau / FTV

    Cette série est l'oeuvre de Thalia Rebisnky, une auteure très prometteuse. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur elle ?

    Elle a commencé comédienne et elle s’est révélée auteure. Hier, je lui parlais et j’essayais de savoir si elle écrivait, si peut-être il y aurait une ensuite et elle m’a dit : "oui j’écris, je vais voir… Je ne peux rien dire pour l’instant." Ce que je trouve marrant, c’est qu’elle était comédienne et que son premier scénario, il est quand même très remarqué et assez remarquable. On lui a présenté Alain Robillard, son coscénariste et ils s’entendent super bien. Elle passait souvent sur le tournage, il y avait une assez bonne ambiance comme on peut peut-être l’imaginer dans cette famille.

    Elle a été comédienne mais elle a aussi un passé de psy, est-ce que ça se sent dans la série ?

    Oui, oui, à fond… Mon personnage est psy... Tout le monde essaie de parler mais personne n’y arrive. Oui, à mort (rires).

    L'écriture de la saison 1 a nécessité trois ans de travail, ça montre tout de suite la réflexion qu'il y a eue autour des personnages...

    Oui. Par exemple, mon épisode préféré c’est le troisième. Parce qu’il arrive plein de trucs à mon frère dans la série et c’est toujours mieux de voir qu’il arrive des trucs aux autres et toi, t’es là de temps en temps.  J’ai trouvé cet épisode super bien écrit. Mon frère, il va de galères en galères et on est tous avec lui… Cette maturation dans le travail, peut-être que ça a porté ses fruits. C’est vrai qu’on dit toujours les américains ils écrivent super bien et tout… Sa grande chance, c’est que c’était son premier truc, qu’elle ait pris son temps, qu’on lui ait donné un collaborateur avec qui elle s’est entendue, donc on verra bien !

    Vous aviez dernièrement un rôle dans "Opium", le dernier film d'Arielle Dombasle. Un film où on vous voit danser, chanter... Comment c'était ?

    Olalala, la danse… C’est pas mon fort la danse, j’avais du mal (rires). Je lui disais : "Mais je suis obligée de danser Arielle ? Rendez-vous compte !" J’essayais de l’embrouiller pour ne pas danser. C’était très sympa. Et puis Arielle, c’est presque notre marraine avec mon conjoint. On peut jamais dire non à Arielle, elle est trop mignonne. Et puis son film, il est comme elle. Moi, je n'en ai vu qu'une partie sur un ordinateur mais il est comme elle (rires). C’est quand même Cocteau sous morphine, donc c’est pas du tout Arielle mais c’est son regard qu’on retrouve. Après, ça part, c’est magique. Elle a un regard très fort, c’est vachement beau, le peu que j’ai vu. C’était très sympathique, Arielle de toute façon : c’est une fée.

    Raphaëlle Raux-Moreau

    => Les deux premiers épisodes de la Famille Katz, ce mercredi 27 novembre à 20h45 sur France 2

    Ce qui m’a attirée, c’est que ça parle d’une famille et c’est assez marrant. Déjà, la première scène, c’est un vieux qui se fait faire quelque chose par quelqu’un. J’aimais bien l’idée que ça commence comme ça. Aussi, les vieux ont une vie sexuelle, et parlons-en (rires). Donc, oui c’était assez marrant. En plus, très honnêtement, j’ai très très peur des séries moi-même parce que je n’en ai jamais regardées. Sauf quand on était petits… Magnum… Tom Selleck ! Ou L’homme qui valait trois milliards. Mais, c’est vrai que je ne regarde pas du tout de séries comme les gens font parce que j’en ai très peur. J’ai pas envie de me réveiller à trois heures du mat pour regarder la saison de je sais pas quoi. J’ai pas envie, mais ça me fait peur.

    Et donc évidemment, comme ça me fait peur, ça veut dire que ça marche très bien sur moi, et j’ai lu les scénarios en une 1h10. Les six épisodes, je trouvais ça super. Donc, c’est surtout les scénarios qui ont fait que j’ai rappelé. Et après, il se trouvait qu’Arnaud c’était un copain de mon frère, mais je ne le connaissais pas. Il avait des amis que je ne connaissais pas. Et on en parlé et je me suis dit « merde, mais c’est marrant ça ». Après j’ai passé des essais parce que je n’étais pas prise mais ensuite il se trouve que j’ai été prise.

    Qu’est-ce qui vous fait peur ?

    C’est le côté addictif. Si ça m’intéresse mais… C’est comme quand on est petit, t’es là avec ton livre et tu veux pas lâcher pas ton livre. Moi, j’ai un côté il faut me donner la résolution sinon ça m’angoisse (rires). De toute façon, de toute époque, il y a toujours eu des séries, pour tenir les gens en haleine. Balzac, il en écrivait dans les journaux. Je suis une femme assez populaire, j’aime bien quand [quelque chose me tient en haleine] mais ça me fait peur. C’est pour ça que je n’en regarde pas.

    Créatrice – Thalia Rebisnky

    Elle a commencé comédienne et elle s’est révélé auteure. Hier, je lui parlais et j’essayais de savoir si elle écrivait, si peut-être il y aurait une ensuite et elle m’a dit « oui j’écris, je vais voir… Je ne peux rien dire pour l’instant. » Ce que je trouve marrant, c’est qu’elle était comédienne et que son premier scénario, il est quand même très remarqué et assez remarquable.

    Elle est assez jeune

    Oui, elle vient d’avoir un enfant. Elle était enceinte pendant qu’on tournait. Je trouve ça super, tu commences à écrire, personne ne veut acheter ton scénario et tout de suite on lui a dit c’est bien. On lui a présenté Alain Robillard, son co-scénariste et ils s’entendent super bien. Elle passait souvent sur le tournage, il y avait une assez bonne ambiance comme on peut peut-être l’imaginer dans cette famille.

    Passé de psy

    Oui, oui, à fond… Tout le monde essaie de parler mais personne n’y arrive. Oui, à mort (rires).

    Elle a mis trois ans à l’écrire

    Oui. Par exemple, mon épisode préféré c’est le troisième. Parce qu’il arrive plein de trucs à mon frère dans la série et c’est toujours mieux de voir qu’il arrive des trucs aux autres et toi, t’es là de temps en temps. J’ai trouvé cet épisode super bien écrit. Mon frère il va de galères en galères et on est tous avec lui… Cette maturation dans le travail, peut-être que ça a porté ses fruits. C’est vrai qu’on dit toujours les américains ils écrivent super bien et tout… Sa grande chose, c’est que c’était son premier truc, qu’elle ait pris son temps, qu’on lui ait donné un collaborateur abec qui elle s’est entendue, donc on verra bien !

    Une saison 2

    Ben ouais, c’est la même famille et on s’est bien entendus. Il faudrait aussi que ce soit le même réalisateur, il faut pas changer je pense.

    Famille, Catherine Jacob

    Elle va foutre le bordel (rires). Elle va être tout le temps là mais elle n’habite pas avec eux. Mais, elle est au bureau. Et elle va faire chier tout le temps…

    Déterminisme familial, échapper à sa famille, ressembler à sa famille. Ca se retrouve

    Ah bien sûr ! Comment elle décrit les descendants… Le frère qui essaie de tout bien faire pour justement essayer de relever le défi familial, d’être hyper sécurisé du coup, il se rend malade come un dingue. Moi, mon personnage, elle dit fuck, elle fait ça tout le temps. Et c’est assez marrant, parce que c’est une fille qui a 40 ans mais elle a 14 ans dans sa tête. C’est assez marrant. Moi, j’ai pu être comme ça il y a très peu de temps et encore maintenant, avec ma coiffure très intéressante. Je trouve qu’on peut se retrouver dans cette fille, je me retrouve en elle en tout cas.

    Points communs

    Oui. Elle ouvre plus sa gueule que moi, beaucoup plus (rires). Moi, j’étais dans une famille où j’étais toujours un peu la dernière, tout le monde était plus rapide que moi, j’étais la plus petite… Mais, c’est vrai que ça gueulait souvent. Souvent j’arrivais, et tout le monde avait déjà tout dit. Mais, j’aimerai bien être comme elle, bien sûr.

    Si mais.. Non, je suis pas une fille… J’évite toujours les sujets. Même en interview je sais pas. Souvent je contourne…

    Thea, l’électron libre

    Je pense. C’est ça qui la rend sympathique et pathétique, des fois elle est ridicule. Elle donne des conseils à tout le monde, elle est psy… C’est ce qui la rend aussi assez touchante. En tout cas cette famille, je me suis dit « chouette, on montre ça à la télé, parce que moi, c’est un peu ce que j’ai connu ».

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top