Tour à tour Arthur Rimbaud, Howard Hugues ou J. Edgar Hoover devant la caméra, Leonardo DiCaprio s'apprête désormais à prêter ses traits au 28ème président des Etats-Unis Woodrow Wilson, participant ainsi à son cinquième biopic. L'occasion pour nous de revenir sur ses précédentes prestations, et sur les réactions de la presse à l'époque...
Rimbaud Verlaine (sortie le 12 février 1997)
Encore au tout début de sa carrière, DiCaprio incarne le poète français Arthur Rimbaud aux côtés de David Thewlis (Verlaine). Une prestation jugée honnête pour certains, dans un film qui n'a pas déchainé les louanges...
Télérama (François Gorin) : David Thewlis (l'escogriffe hagard du "Naked" de Mike Leigh) et Leonardo DiCaprio s'en tirent avec les honneurs. Mais ils ne peuvent sauver une production "européenne", qui se contente d'une reconstitution fadasse.
Les Inrocks (Jean-Baptiste Morain) : Sans jamais réussir à nous rendre sympathiques ses personnages, le film finit par dire le contraire de ce qu’il voulait sans doute condamner.
Arrête-moi si tu peux (sortie le 12 septembre 2003)
Lorsque Steven Spielberg décide de porter à l'écran l'incroyable histoire de Frank Abagnale, faussaire prodige traqué sans relâche par l'agent du FBI Carl Hanratty (Tom Hanks), c'est à DiCaprio qu'il confie le rôle-titre. Le film est très apprécié, et les prestations des deux interprètes principaux sont largement saluées...
Les Echos (Annie Coppermann) : Inspiré par un authentique faussaire, le réalisateur de "Minority Report" signe une comédie policière pétillante où Leonardo DiCaprio incarne avec superbe un faussaire de grand charme. Un délice.
Aden (Isabelle Danel) : Dans des décors follement sixties, Leonardo Di Caprio, incroyablement séduisant, et Tom Hanks, bourru-bougon épatant, foncent à cent à l'heure et nous entraînent à leur suite dans l'éternelle histoire racontée par Spielberg (…)
Aviator (sortie le 26 janvier 2005)
Pour sa deuxième collaboration avec Martin Scorsese, c'est à l'extravagant Howard Hugues, successivement aviateur, inventeur et réalisateur, que DiCaprio prête ses traits. Si le film est bien accueilli, c'est la performance du jeune acteur qui semble marquer les esprits avant tout...
Libération (Alexis Bernier) : Si le film ne traite pas l'effondrement final, il en montre avec justesse les prémices. DiCaprio joue du tic compulsif et de la grimace dégoûtée sans cabotinage, à l'occasion de quelques belles séquences de bouffées délirantes.
TéléCinéObs (François Forestier) : La mise en scène est somptueuse. Et Leonardo DiCaprio, qui ne ressemble en rien à Howard Hughes (...), parvient à donner vie à ce personnage hors du commun.
J. Edgar (sortie le 11 janvier 2012)
Devant la caméra de Clint Eastwood, DiCaprio s'attaque à l'énigmatique J. Edgar Hoover, créateur du FBI, et ce sur une période de 50 ans. Là encore, la presse réserve un bon accueil au film, et la prestation de DiCaprio ne passe pas inaperçue...
L’Humanité (Jean Roy) : Clint Eastwood revient à son sommet avec "J. Edgar". (...) À film exceptionnel, il fallait une distribution exceptionnelle. Résultat acquis avec Leonardo DiCaprio.
Le Journal du Dimanche (Danielle Attali) : A l'arrivée, ce long film, à la fois sombre et éclairé par une photographie très léchée, ne convainc pas totalement. (...) Leonardo DiCaprio reste impressionnant dans son interprétation (...).
La bande-annonce de "J. Edgar" :
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T.I.