Zulu de Jérôme Salle
Avec Orlando Bloom, Forest Whitaker, Conrad Kemp...
Film de clôture - Hors-compétition
De quoi ça parle ?
Encore meurtrie par l'Apartheid, l'Afrique du Sud se retrouve ensanglantée avec un meurtre commis à Cape Town, qui va conduire deux policiers (un Noir, un Blanc) à se confronter à leurs propres démons lorsque l'enquête prend une ampleur inattendue.
Ce qu'il faut savoir :
Quelques minutes après la cérémonie de remise des prix, c'est un ex-lauréat du Prix d'Interprétation qui entrera en scène : récompensé en 1988 pour Bird, Forest Whitaker est en effet l'un des héros de Zulu, film de clôture signé par le frenchie Jérôme Salle. Délaissant (momentanément ?) la saga Largo Winch, le réalisateur nous plonge dans une Afrique du Sud violente, le temps d'une enquête ne nous laissant aucun répit, et dans laquelle Orlando Bloom assombrit considérablement son jeu.
Ce qu'en pense la presse :
Ecran Large - Stéphane Argentin
"Zulu est un thriller / policier dans la moyenne du genre, ni franchement mauvais, ni franchement enthousiasmant, adaptation désincarnée où presque tous les éléments du roman de Ferey sont présents (...) Mais faute de temps (1h50) pour laisser toutes les ramifications de l'intrigue et tous les personnages « respirer », tout s'enchaîne un peu à la "va comme j'te pousse"."
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Screen - Dan Fainaru
"L'attraction de cette clôture de Cannes peut prétendre être une histoire de meurtre captivante située dans un contexte socio-racial précis, mais malheureusement, il échoue à tenir ses promesses sur les deux tableaux."
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Variety - Justin Chang
"Les blessures non-guéries de l'Afrique du Sud post-Apartheid font l'objet d'un coup d'oeil brutal mais superficiel dans Zulu, film policier sauvagement violent de Jerôme Salle (...) Cette coproduction franco-sud-africaine empile les clichés et complots, et échoue à résonner de façon précise ou authentique, le bon travail sur les lieux ne pouvant pas tout supporter."
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The Hollywood Reporter - Deborah Young
"Le réalisateur français Jérôme Salle (...) se sert des cicatrices de l'Apartheid comme sous-texte politique, mais ça n'est pas assez mis en avant pour empêcher le film de n'être, au fond, un shoot-em-up entre policiers violents et dealers de drogue (...)"
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Le making-of :
Zulu
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