As I Lay Dying de James Franco
avec James Franco, Logan Marshall-Green, Jim Parrack ...
Sélection Officielle (Un Certain Regard)
De quoi ça parle
Le long périple à travers le Mississippi d'un mari et de ses cinq enfants qui, suite au décès de leur mère, mènent sa dépouille vers sa dernière demeure. Un voyage rempli d'épreuves au cours duquel chacun, profondément affecté, revit le deuil à sa façon. Entre tourments et blessures secrètes ...
Ce qu'il faut savoir
L'oeuvre de William Faulkner est exigeante, l'adaptation qu'en offre James Franco est quant à elle déconcertante. De retour à Cannes dans la section Un Certain Regard, trois ans après son court métrage présenté à la Semaine de la Critique, l'acteur-réalisateur a divisé la presse. Cet ambitieux touche-à-tout dont l'inventivité n'est plus à prouver, a cherché des équivalences visuelles au style de Faulkner exprimant le "flux de conscience", offrant ainsi au spectateur des plans complexes et beaux mis au service d'une mise en scène à qui l'on a reproché son hermétisme...
Ce qu'en pense la presse
Métro (Mehdi Omaïs)
"Si le travail sur l’image et le son sauvent les meubles, et que quelques plans parviennent à saisir l’essence faulknerienne, As I Lay Dying ne parvient jamais à toucher le spectateur."
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Télérama (Pierre Murat)
"James Franco (...) a repris cette coquetterie dépassée [le split-screen] (...). Idée stupide qu'il mène (presque) sans s'arrêter durant 110 minutes et qui provoque l'étonnement, d'abord, puis une lassitude qui vire à l'agacement. (..) C'est d'autant plus rageant que sa mise en scène – si on consent à oublier ce « truc » - s'avère inventive et forte."
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The Hollywood Reporter (Todd McCarthy)
"C'est une histoire étrange et chargée, un film qui n'est ni populaire, ni fait pour un large public mais qui a un intérêt significatif pour les amateurs d'adaptations littéraires et de défis cinématographiques".
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Variety (Leslie Felperin)
"Un soupçon de perversité aurait été le bienvenu dans "As I Lay Dying" qui, hormis son style florissant et son usage du ralenti, reste sagement fidèle au roman."
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